Dans le centre des finances publiques du 18e rue de Boucry, la situation est toujours explosive:
- la queue devant le site va jusqu’à la rue des fillettes en plus de la rue Boucry:
- les contribuables sont reçus 1 par 1,
- des usagers commencent à s’énerver avant même d’entrer,
- le vigile prend les réflexions en premier et a du mal à refermer la porte quand il vient de faire entrer quelqu’un,
- c’est compliqué aussi pour la collègue de l’accueil (lundi 24 août la cheffe de service appelée en renfort a du demander l’intervention des forces de police pour calmer la situation, des usagers se montrant manifestement agressifs et menaçants).
Tous les jours c’est comme ça, depuis la réouverture de l’accueil fin juin la police doit intervenir quasi quotidiennement pour calmer les gens qui attendent pendant des heures. Certains se battent, s’insultent ou insultent les agents y compris vigiles (même une agression sur le vigile ).
La situation est intenable et insupportable pour les agents et les contribuables qui sont privés d’une service public de qualité et serein.
Il fut un temps, avant la fusion, où dans le 18ème, l’accueil se répartissait sur 7 sites (4 trésoreries et 3 CDI/recettes), aujourd’hui, il n’y a plus que 2 SIP/SIE sur cet arrondissement très peuplé et où les usagers ont un grand besoin de service public. On ne peut que constater aujourd’hui que la suppression d’accueils de proximité, même au sein d’un arrondissement parisien conduit à la catastrophe.
Qu’en sera-t-il quand le site de Boucry aura disparu?