Monsieur le Président,
Sourd aux attentes d’une immense partie de la population, la nomination de M. Barnier en tant que premier ministre nous faisait craindre le pire pour nos politiques sociales. Sans surprise, il a engagé un plan de coupes budgétaires qu’il entend mettre en œuvre coûte que coûte pour 2025. Le financement des urgences sociales et écologiques est clairement dans le viseur : aux 10 milliards d’euros d’économies prévues pour 2024 pourraient s’ajouter 16 milliards d’euros d’économies supplémentaires qui toucheraient notamment le travail et la transition écologique. Le choix des secteurs visés est éloquent…
Des coups répétés sont portés au logement social, au financement de l’hôpital public et de la protection sociale et de l’école.
Concernant la Fonction publique, le précédent gouvernement, a engagé au cours des derniers mois un travail de sape en remettant en cause le statut des fonctionnaires, l’un des piliers du modèle social français.
Alors que nous avons besoin d’une action publique ambitieuse et d’une meilleure répartition fiscale. Nous rappelons à ce titre plusieurs principes :
- l’action publique et la protection sociale doivent avoir les moyens nécessaires pour répondre aux besoins de la population et pour préserver l’environnement ;
- les choix fiscaux et budgétaires doivent poursuivre la satisfaction de l’intérêt général et non des intérêts particuliers, ils doivent faire l’objet d’un véritable débat citoyen ;
- une fiscalité plus juste suppose de mettre à contribution les personnes et les entreprises de manière progressive, en fonction de leurs richesses et de leurs capacités contributives.
Cela suppose de rétablir l’égalité devant l’impôt et de combattre résolument son évitement.
La CGT Finances interviendra au cours de ce CDAS sur les différents points de l’ordre du jour.
Nous demandons des informations concernant la restauration collective à Londres et Notre Dame des Victoires.
Enfin , la CGT Finances rappelle ses revendications :
- Une restauration de qualité à proximité du lieu de travail et quand ce n’est pas possible des titres-restaurant. Dont nous exigeons la revalorisation au maximum légal avec une participation de l’employeur à hauteur de 60%,
- des vacances pour tous, actifs, retraités, enfants,
- un plan ambitieux de réservation de logements aussi bien en région parisienne qu’en province,
- des places en crèche, les réservations de berceaux restant insuffisantes.
- Concernant la DRFIP nous demandons une autorisation d’absence sur la journée pour l’arbre de Noël.