- Stratégie de la DRFIP en matière d’accueil du public
- Organisation de la relation usagers dans les trésoreries amendes
- Installations des brigades de vérification de paris centre à Sand et Argonne
- Installation du SDE de Saint Hyacinthe à Uzès
La direction a convoqué les organisations représentatives le 5 septembre afin d’aborder les points sus-mentionnés.
Sur la question brûlante des accueils, une fois de plus, nous avons été confrontés à une direction sourde aux souffrances des collègues, ignorante des difficultés des usager-es. Campant sur des projets hors sol, elle s’obstine dans son dogme et dans la répétition d’éléments de langage mensongers. Dans la logique libérale de destruction des services publics de proximité, l’accueil sur Paris va être revu de fond en comble.
Une stratégie sans moyens
- Accueil physique sans rendez-vous les lundis, mercredi et vendredi de 8h45 à 12h45 à compter du 1er octobre.
- Priorisation des réponses aux mails (e-contact et balfus), et réponses au téléphone avec taylorisation extrême. L’accueil physique sans rendez-vous n’arrive qu’en dernière priorité.
Ce projet d’accueil des usager-es, tel qu’imposé par la direction, élude une problématique incontournable : l’adéquation des moyens aux besoins.
Un sous-effectif insoutenable
Non seulement, la DGFiP a toujours été le bon élève des suppressions d’emplois mais en plus la DRFiP parisienne a payé le prix le plus élevé en matière de destruction de postes.
Cela ne peut que confronter les collègues à un dilemme : d’un côté un attachement marqué aux missions d’accueil des usagers, de l’autre le souhait d’être soulagés d’une mission les mettant en situation de souffrance.
La direction choisit de gérer la pénurie. Elle prétend que le focus mis sur l’accueil dématérialisé permettra de dégager l’accueil physique. Aux usagers à l’aise avec les outils dématérialisés et le système administratif un accueil renforcé, aux autres usager-es une offre de service restreinte.
Une priorisation mortifère
Les attentes des usager-es sont à l’image de la société, fragmentées. Pour les un-es, le recours aux outils dématérialisés est une évidence, pour d’autres être reçus physiquement est une nécessité. Au lieu de proposer des services publics répondant aux possibilités des un-es et des autres, la direction a fait le choix de privilégier l’accueil dématérialisé.
Pour la CGT, il ne peut y avoir de hiérarchisation dans l’offre de service. Toutes les formes d’accueil doivent être privilégiées. La direction ne peut se contenter de détruire les services au motif de la gestion de la pénurie. Elle doit défendre les agent-es et les missions de service public en exigeant de la DG des moyens.
Dernier avatar du mépris et de l’amateurisme de la direction : elle a programmé, dès le printemps, la pérennisation des accueils sur 3 matinées au 1er octobre. Alors que la fin de la période exceptionnelle des JO le 9 septembre impliquait le retour de l’accueil à 5 matinées, elle a laissé les chefs de services organiser les plannings sur une base de 3 matinées.
En s’obstinant dans ses choix, malgré les interventions des organisations syndicales relayant les remontées des collègues, la direction met en danger les personnels et les usager-es. Dans ces conditions, les représentant-es des personnels ont quitté la séance.
La CGT s’adressera à nouveau aux élu-es pour demander la réouverture des accueils dans des conditions normales, respectueuses des usager-es et des personnels.
Sans attendre, nous continuerons à soutenir et défendre les agents et les agentes.