- Aménagement de l’accueil du 18ème sur le site Eugène Carrière,
- Évolution du dispositif des caisses résiduelles au 01/01/2022,
- Renouvellement des conventions de CSP à distance,
- Aménagement des horaires d’ouverture dans les SDE
À la suite de la lecture de notre déclaration liminaire, dénonçant les 192 suppressions d’emplois à Paris en 2022, le directeur a précisé que 58 le seront au titre des délocalisations :
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- SIE : 20 emplois
- SPF : 10 emplois
- CSP des particuliers : 15 emplois
- SLR : 13 emplois
Pour autant, hormis pour le SLR (service liaison rémunération), les missions exercées dans ces services ne seront pas délocalisées en 2022.
En effet, la direction a expliqué que Paris participe au « financement » en termes d’emplois des antennes dans lesquelles les missions parisiennes ne seront pas transférées.
Si on prend l’exemple des SIE, les 20 emplois supprimés vont alimenter les antennes créées en 2022. Or, celles-ci ne travailleront pas pour les SIE parisiens. C’est ce que la direction appelle le « préfinancement ». Quant aux antennes dédiées à Paris, elles seront créées en 2023 (Vierzon) et 2024 (Fécamp).
En tout état de cause, ce sont bien 192 emplois qui devraient être supprimés à Paris, mais la charge de travail, elle, restera.
La répartition de ces suppressions d’emplois par service sera dévoilée à l’occasion du CTL emplois début janvier 2022.
Par ailleurs, la direction a communiqué la déclinaison des reprises des 383 emplois suite à la démétropolisation jusqu’en 2027 (cf. PJ).
Pour les 13 collègues du SLR concernés dès 2022 par la démétropolisation de leur mission, la direction s’engage à les réunir avant le 15 janvier afin qu’ils puissent se positionner sur une éventuelle mutation hors Paris.
En revanche, le directeur refuse toujours de nous donner le périmètre exact du futur « service commun des recettes » de la ville de Paris qui sera installé au 1er semestre 2023. Il s’est néanmoins engagé à communiquer avant le mouvement national (21 janvier) la liste des services qui en seront exclus de façon certaine.
Sur le 1er point à l’ordre du jour de ce CTL concernant l’aménagement de l’accueil du 18ème Eugène Carrière, la CGT a interrogé le directeur sur la réponse qu’il comptait faire à la lettre que lui a adressée le maire de l’arrondissement (lettre disponible sur notre site internet) réclamant le maintien de 2 centres.
Il a répondu que les maires d’arrondissements ne sont pas ses interlocuteurs et qu’il a transmis le courrier au secrétariat général de la ville de Paris !
Si le directeur considère qu’en matière d’immobilier « la balle est dans le camp de la ville de Paris », il ne pense pas que la demande du maire soit justifiée. Nous citant les chiffres de réceptions comparés depuis 2019, il estime qu’il n’est plus nécessaire d’avoir 2 sites dans le 18ème.
Les chiffres d’accueil avancés par la direction sont contestables. En effet, le COVID et les confinements ont évidemment fait baisser la réception. De même, la fermeture des accueils tous les après-midi oblige à renvoyer chez eux les usagers qui n’ont pas eu le privilège d’être reçus.
Le masque est tombé, ce NRP est bien celui du DRFIP et non celui de la DG.
Devant la mauvaise foi et l’obstination du directeur à discuter de quelque sujet que ce soit, les élu.es et expert.es de la CGT ont quitté la séance non sans rappeler que nous reviendrons avec les agentes et les agents !