Ce ne sont pas les emplois qu’il faut supprimer,
ce sont les punaises de lit !
Des punaises ont été identifiées sur actuellement 4 sites parisiens :
Paganini, Réaumur, Cavaignac, Notre Dame des Victoires.
A chaque suspicion, des bureaux concernés sont vidés de leurs occupants ainsi que les zones de proximité.
La venue d’un chien renifleur à 2 semaines d’intervalle doit permettre de détecter la présence de ces punaises.
Différents traitements sont appliqués en fonction des situations (chimique par insecticide et fumigène à Réaumur, par cryogénisation et terres de diatomées à NDV, etc).
Le traitement par zone étant partiel, nous sommes pour un traitement global du site infesté. Nous l’avons déjà demandé pour Réaumur et la DRFIP a refusé. |
En cas d’impossibilité de télétravail et de bureau de repli: autorisation d’absence
Il a été décidé par la direction, soit de placer les agents en position de télétravail, soit d’affecter d’autres locaux pour pouvoir travailler en dehors des zones infestées. Des collègues ne pouvant pas télétravailler quelle qu’en soit la raison ne doivent pas être mis d’office en position de télétravail.
En cas d’impossibilité personnelle de télétravailler ou de disposer sur la base du volontariat de bureaux de repli, la solution demeure une autorisation spéciale d’absence. |
Si vous êtes concerné par cette situation, et que vous ne pouvez ni télétravailler, ni travailler dans d’autres locaux, la mise en autorisation spéciale d’absence doit vous être proposée.
A défaut, n’hésitez pas à contacter une militante ou un militant CGT.
La CGT exige une véritable politique de la PRÉVENTION
La DRFIP a communiqué en envoyant des messages à tous les agentes et agents.
Les représentants CGT ont demandé à ce que les agentes et agents bénéficient toutes et tous d’un vestiaire personnel et/ ou de porte-manteaux individuels, comme le préconise le ministère. Dans l’urgence, la direction demande d’utiliser les casiers individuels ou les caissons individuels de bureaux, mais refuse notre demande.
Nous revendiquons le droit à chaque agent à disposer d’un vestiaire personnel fermant à clef et de porte-manteaux individuels, moyens de prévention recommandés par le ministère et que la direction refuse ! |
Aucune prise en charge psychologique:
L’ANSES fait valoir que la présence de punaises de lit peut avoir des effets psychologiques et impacter le bien-être des personnes victimes d’infestation nous informe la fiche du ministère.
La CGT demande une prise en charge psychologique des agent.es. |
Infestation à domicile :
Important : En cas d’infestation à son domicile de punaises de lit, chaque agent peut solliciter les assistantes sociales de la DRFIP pour leur demander un soutien financier.
Contactez les services sociaux en cas d’infestation à domicile :
(http://dfp750.intranet.dgfip/action_sociale/action_social_informations.htm)
A défaut d’aide financière, contactez un.e militant.e C.G.T.
La CGT revendique que la DRFIP s’engage à une prise en charge financière systèmatique en cas d’infestation à domicile. |
Les agent.es ou/ et leurs représentant.es peuvent aussi recourir au droit d’alerte et de retrait, un droit individuel pour l’agent.e, un droit collectif pour le représentant à la formation spécialisée.
(https://www.legifrance.gouv.fr/codes/section_lc/LEGITEXT000006072050/LEGISCTA000006160775/)
(https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/article_jo/JORFARTI000042546184)