Dans le cadre des travaux d’aménagement en cours sur le site de Notre-Dame-des-Victoires au 1er étage d e part et d’autre de la salle de réunion, une visite de prévention a été organisée, lundi 4 novembre 2024. Contrairement à ce que prévoit la réglementation, les représentant·e·s des personnels n’ont pas été informés de la date d’inspection commune avec les entreprises préalables à l’établissement du plan de prévention réalisé le 31 octobre entre la direction de la DRFiP de Paris et les trois entreprises chargées des travaux. Cette initiative, qui se veut garantir la sécurité et le respect des conditions de travail pendant les opérations, soulève plusieurs interrogations et critiques de la part de la CGT Finances Publiques.
Plan de Prévention : un formalisme plutôt qu’une garantie réelle
- La signature du plan de prévention apparaît comme un acte formel qui vise davantage à se couvrir juridiquement qu’à répondre aux préoccupations réelles des agents sur site. La CGT regrette l’absence de véritables mesures d’accompagnement et de consultation approfondie pour anticiper les risques auxquels les agents pourraient être exposés.
- La CGT est invitée qu’en tant qu’observatrice après la visite d’inspection préalable au plan de prévention, sans réel pouvoir d’influence ou de décision. Cette posture limite notre capacité à veiller effectivement sur les conditions de travail et de sécurité des agents, ce qui met en évidence une consultation a posteriori très superficielle des représentants du personnel.
Un site en pleine densification sans réelle cantine :
Une hypocrisie latente avec un espace restreint où se restaurer
- Alors que de nombreux services supplémentaires sont sur le point d’être transférés sur le site de Notre-Dame-des-Victoires, aucune vraie solution de restauration n’a été prévue. Un espace de restauration a été aménagé, mais il ne s’agit pas d’une véritable cantine capable d’accueillir le nombre croissant de personnels.
- Cet aménagement minimaliste (quelques micro-ondes et réfrigérateurs) est insuffisant dans un quartier où le coût des repas est particulièrement élevé. La CGT souligne l’ironie d’investir dans des aménagements partiels et inadaptés, alors même qu’une cantine était accessible dans un bâtiment vendu récemment à proximité (site de Banque).
- Une véritable cantine pour tous les agents : La CGT soutient l’installation d’une véritable cantine pour répondre aux besoins de tous les agents en particulier dans un quartier où la restauration extérieure est coûteuse. Ce besoin devient urgent avec l’augmentation des effectifs sur le site.
Notre-Dame-des-Victoires de tous les dangers et du co-working
Des travaux réalisés en milieu occupé : des risques pour le confort et la sécurité des agents
- La CGT relève que les travaux, bien qu’encadrés par le plan de prévention, sont effectués en horaires de bureau (7 h à 16 h), générant des nuisances sonores, des poussières et des perturbations dans les locaux occupés par les agents. Par expérience, la CGT sait que les promesses de la direction concernant les nuisances sonores pendant les travaux ne sont pas toujours tenues. Récemment encore, sur le site de Beuret, nous avons dû intervenir auprès de la direction pour faire respecter ces engagements. Nous vous invitons à saisir vos représentants CGT sur site ou les élus CGT à la FS pour toute constatation de nuisances sonores.
- Les mesures de sécurité semblent minimales, et certaines installations comme la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée), indispensable pour garantir une bonne qualité de l’air, sont encore en attente de validation. La CGT redoute que les conditions de travail se détériorent pendant et après les travaux, en raison de ces manques et des mesures de sécurité insuffisantes.
Un espace de co-working :
- La direction nous a présenté la création d’un espace de co-working qui se trouvera sur un coté de la salle de réunion. La création de ce type de lieu propre à des conditions de travail particulières n’a jamais été présenté en CSAL ou en Formation Spécialisée.
- Dans une période récente les punaises de lit ont été un sujet majeur qui non seulement aurait coûté très cher en euros, mais qui nous a tous empoisonnés la vie sur les sites de Réamur, NDV, Paganini et Godefroy Cavaignac. Le fait de permettre à des collègues de travailler sur un autre lieu de travail que le leur dans un espace de co-working n’a pas été discuté, notamment en matière d’évitement de la migration de punaises de lit d’un agent itinérants à un autre. Ainsi, le ministère a toujours recommandé des vestiaires personnels ou des porte-manteaux individuels ce que la direction se refuse toujours à fournir préférant dépenser des dizaines de milliers d’euros contre les punaises au lieu de faire de la prévention en fournissant des vestiaires individuels.
L’amélioration des conditions de travail n’est pas la préoccupation majeure de la DRFIP ;
La priorité de la DRFIP est de fermer des bâtiments publics et de densifier en occupation les sites restants ; Évidemment la CGT s’oppose à cette orientation !