Emmanuel Macron et le Medef cherchent leur salut en manœuvrant contre le verdict des urnes. Par une « lettre » aux français publiée le 10 juillet 2024, le président de la République confirme sa déconnexion de la réalité du pays, son mépris de la démocratie et des exigences sociales exprimées par le vote citoyen.
Incapable de prendre acte du rejet de sa politique, il tente de reprendre la main par des combines pour continuer d’imposer son agenda néolibéral en faveur des plus riches et des grandes entreprises.
Il ose se féliciter de la défaite de l’extrême droite, alors que ce sont sa politique et sa pratique autoritaire du pouvoir qui ont permis au RN et ses alliés de se retrouver aux portes du pouvoir.
Le résultat des dernières élections législatives porte pourtant deux exigences populaires :
l’extrême droite ne doit pas et le camp présidentiel ne doit plus gouverner !
Les électeurs ont exprimé une attente extrêmement forte autour des questions sociales urgentes :
L’augmentation des salaires et leur indexation sur les prix
L’abrogation de la réforme des retraites et de l’assurance chômage
L’égalité salariale entre les femmes et les hommes ; la lutte contre les violences subies par les femmes
Le financement et le développement des services publics
L’urgence environnementale
Un accueil digne pour les personnes migrantes
Ces revendications sont majoritaires dans la société et doivent être satisfaites dès maintenant.
Un seul programme politique proposé aux électeurs porte sur ces priorités : celui du Nouveau Front Populaire, qui a permis le barrage à l’extrême-droite et qui est arrivé en tête.
Le Président de la République n’a plus le choix : il a été désavoué par un scrutin qu’il a lui-même provoqué et il doit en tirer les conséquences.
Le 18 juillet va marquer la rentrée de l’Assemblée nationale nouvellement élue.
Rassemblons-nous massivement ce jour-là à proximité du Palais Bourbon pour porter nos exigences sociales et démocratiques.
RASSEMBLEMENT LE 18 JUILLET 2024 PLACE ÉDOUARD HERRIOT DÈS 12H,
POUR LE PROGRÈS SOCIAL ET LA DÉMOCRATIE !