Les demandes d’agents pour bénéficier du télétravail dans la Fonction publique d’État se multiplient.
Le télétravail offre à première vue beaucoup d’avantages, comme un gain de temps et d’argent sur les transports,et une vie de famille plus équilibrée, mais mal calibré, il peut nuire à la santé et isoler les salarié.es.
Pour la CGT, il conviendrait avant tout de lutter contre les facteurs qui conduisent les agents.es à envisager une autre organisation de vie.
Qu’est-ce que le télétravail ?
Le télétravail est un mode d’organisation du travail dont l’objectif est de mieux articuler vie personnelle et vie professionnelle. Le décret Fonction Publique et Magistrature n° 2016-151 du 11 février 2016 détermine ses conditions d’exercice : quotité des fonctions pouvant être exercées sous la forme du télétravail, nécessité d’une demande de l’agent, durée de l’autorisation, mentions que doit comporter l’acte d’autorisation. Sont exclues du champ d’application dudit décret les autres formes de travail à distance (travail nomade, travail en réseau…).
Le télétravail peut s’effectuer depuis le domicile, un télécentre, un bureau satellite ou de manière nomade (lieux de travail différents selon l’activité à réaliser), dans le cadre du travail salarié, mais aussi depuis des espaces partagés (« coworking »), dans le cadre du télétravail indépendant. À la DGFIP, seul le travail à domicile est envisagé.
Arrêter l’hémorragie des emplois, stopper les restructurations/concentrations, voilà les vraies priorités pour la CGT.
Une toute autre organisation du travail est préconisée par la CGT avec l’application des 32h, qui outre le fait de partager le temps de travail, permettrait aussi de concilier vie privée et vie professionnelle. C’est possible. En 1936, les salarié.es ont obtenu par la lutte les congés payés
et la semaine de 40h, malgré les cris d’orfraie du patronat, et ce, dans une période bien plus difficile économiquement qu’aujourd’hui.