A Paris, comme nationalement, un agent sur quatre était gréviste le 15 novembre 2016 à la DGFIP contre les suppressions d’emplois, les restructurations, les remises en cause de nos droits (règles de gestion,…) et la casse du service public.
Le chiffre de grève est celui communiqué par la direction. Or, compte tenu des conditions des remontées du nombre de grévistes et de l’opacité des méthodes de calcul, nous avons un fort doute sur l’exactitude des chiffres. C’est pourquoi, nous avons demandé à la direction de procéder à un nouveau comptage.
De nombreux grévistes ont bloqué l’accès au site de Saint Sulpice et plusieurs centaines se sont rendues l’après-midi à Bercy sous les fenêtres du ministre. Face à la mobilisation et aux actions menées partout en France, le conseiller social du ministre a finalement reçu l’intersyndicale DGFIP Solidaires, CGT et FO.
A Paris, la grève du 15 novembre montre que le malaise est réel dans tous les services et dans toutes les catégories. Au-delà de cette journée, le rejet des restructurations et des réformes est massif.
Les dernières annonces de restructurations et leurs conséquences en termes de déménagement pour 1 200 agents nécessitent la poursuite et l’amplification de la mobilisation.
Cette journée de grève est une étape pour construire le rapport de force nécessaire à la satisfaction de nos légitimes revendications.
Il en va de notre avenir et de celui de notre administration !