Le 18 novembre, est convoqué un comité technique de réseau (CTR) avec pour principal point à l’ordre du jour le budget de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). Pour 2016, il prévoit 2130 suppressions d’emplois et une nouvelle baisse du budget de fonctionnement, soit des mesures qui vont une fois de plus accélérer la dégradation des conditions de vie au travail, les restructurations et affaiblir la capacité de la DGFiP à exercer ses missions. Ces annonces interviennent alors qu’au surplus, la Direction générale refuse de communiquer ses choix en matière de restructurations et qu’elle envisage de remettre en cause certaines règles de gestion. A titre d’exemple, elle compte obliger les agents à demeurer 3 ans dans leur direction de première affectation après la réussite aux concours C et B et supprimer les mouvements complémentaires de mutation des agents A et B. Les organisations syndicales représentatives de la DGFiP ont demandé audience aux Ministres. Tout ceci a pour toile de fond le lancement de la retenue à la source, la mise en place de la réforme territoriale dans l’ambiance délétère d’un discours anti-fonctionnaires. Dans le même temps, le dialogue social aura rarement été aussi difficile à la DGFiP, au Ministère et à la fonction publique, notamment suite à la décision brutale du Premier Ministre d’imposer le protocole « PPCR » rejeté par des organisations syndicales représentant plus de 50% des fonctionnaires. Nous exigeons d’autres choix pour la DGFiP : – l’arrêt des suppressions d’emplois, des moyens financiers adéquats, la transparence et un moratoire sur les restructurations et l’ouverture de véritables discussions, – des mesures d’urgence : respect des statuts particuliers et retrait du projet de déréglementation des règles de gestion, utilisation du budget de la « prime d’intéressement collectif » pour revaloriser les régimes indemnitaires, plan d’amélioration des conditions de travail, – Reconnaissance du travail des agents de la DGFiP par la revalorisation des régimes indemnitaires et l’abandon du RIFSEEP. Les organisations syndicales Solidaires Finances Publiques, CGT Finances Publiques et FO DGFiP interpelleront l’Association des Maires de France lors de son congrès du 17 au 19 Novembre sur la dégradation de la situation de la DGFiP. Elles appellent l’ensemble des agents des finances publiques :
– A participer aux nombreuses actions en cours de la période et à les amplifier. – A se mettre massivement en grève le 18 novembre pour manifester leur opposition aux mesures proposées et exiger : l’arrêt des suppressions d’emplois et des restructurations incessantes, une amélioration des conditions de travail et une vraie reconnaissance. – A participer nombreux au rassemblement de Bercy et aux initiatives organisées localement ! |
LE 18 NOVEMBRE POUR VOS REVENDICATIONS NATIONALES ET LOCALES, JOURNÉE NATIONALE DE MOBILISATION À LA DGFIP : SOYONS TOUTES ET TOUS EN GRÈVE !
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