Vendredi 24 février 2012, au soir, un vérificateur de la Direction du contrôle fiscal Sud–Est a été assassiné devant son domicile près d’Aubagne. Sans présager des conclusions judiciaires à venir, ce
drame soulève de vrais sujet.
Ce crime lâche et odieux a bouleversé tous ses collègues. Les syndicats (CGT, Usst et FO) ont été reçus en urgence dès le lundi matin par les Directeurs locaux puis le lendemain matin, par M.
Parini venu spécialement de Paris. Il s’est dit choqué et très attentif à cet événement et à ses conséquences et a précisé qu’aucune piste n’était écartée ni privilégiée. Il a assuré qu’il était conscient que le métier de vérificateur était un métier difficile et soumis à des risques. Il a promis qu’il les tiendrait informés des orientations de l’enquête. Face à l’extrême gravité des faits, la CGT insiste pour que l’enquête aboutisse au plus vite.
La CGT a dû intervenir au plus haut niveau pour obtenir l’application d’un certain nombre de mesures concrètes visant notamment à la protection rapprochée de certains agents se sentant en danger.
Face à cette situation, les collègues des brigades de Marseille ont fait part de leurs inquiétudes et ont décidé d’utiliser leur droit de retrait sur certains dossiers considérés sensibles, ce qui a été accepté
par la direction qui a réuni l’ensemble des agents de Marseille le 27 mars pour évoquer la situation.
Pour l’avenir, la CGT a également demandé à la Direction Générale qu’un groupe de travail soit mis en place afin d’étudier les conditions particulières de travail des vérificateurs pour limiter au maximum les risques encourus. La CGT déplore l’absence de communication
interne sur un tel sujet. Rien sur Ulysse !
Non au Traité de Bruxelles
– Secteur public local : vers des cellules mixtes de recouvrement entre la ville de Paris et la DRFIP?
– PELP FRICTION I
– PELP FRICTION II
– Quand les portes volent, les agents ne veulent pas s’écraser…
– Les sites en bref
– A propos d’un assassinat…« >Le Pavé de Paname – N°9