Les fonctionnaires en général, et plus particulièrement ceux exerçant certaines professions (enseignant-e, infirmier-e, pompier, agent-e des finances publiques…), ont longtemps été respectés par le public, et ont même suscité des vocations.
Pourtant, on constate depuis quelques années, sous l’influence d’une politique très libérale portée par le sommet de l’État « la feuille d’impôt des français est la feuille de paie des fonctionnaires », que le respect des Françaises et des Français à l’égard des agents du service public est nettement moins appuyé que par le passé. Aux urgences les agressions physiques et verbales des personnels soignants se multiplient, des enseignants connaissent parfois une violence extrême de la part de l’entourage des élèves et à la DGFIP, nous ne sommes pas épargnés.
Les fonctionnaires apparaissent, aux yeux du public, de plus en plus comme de simples prestataires de services qui doivent satisfaire sans délai leurs « desiderata ».
Cette dégradation des relations entre le public et les fonctionnaires est le résultat d’une politique qui a supprimé en masse les effectifs et qui a désorganisé l’exercice des missions de service public.
Cela étant, il n’y a pas de fatalité, nous devons nous battre pour obtenir les moyens de satisfaire les besoins en service public de la population. Changer la donne, c’est possible : Prestataire de services non merci ! Fonctionnaire oui !
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