Lundi 16 septembre, plus d’un agent sur trois était en grève à l’appel de l’intersyndicale, Solidaires, CGT, F.O.-DGFiP et CFDT-CFTC.
Le taux national de 36,8 %, meilleur résultat depuis la création de la DGFiP, recouvre des situations de mobilisations diverses. Ainsi dans plus d’un tiers des départements, le pourcentage de grévistes avoisine, ou dépasse, les 50% avec des pointes au-dessus de 60, voire 70%.
D’ores et déjà, une douzaine de départements reconduisent la grève sur la base des décisions des assemblées générales. Les actions continuent de se multiplier partout sur le territoire en direction des élus locaux, de la population et de la presse locale.
Pourtant, la Direction Générale et les directions territoriales ne reculent devant aucune tentative d’intimidations, promesses, chasse aux banderoles… allant même jusqu’à reculer de deux jours la date d’échéance du paiement de l’impôt !
L’attitude de la Direction Générale et les inflexions du discours ministériel sont les signes d’une inquiétude manifeste. Jamais la couverture médiatique n’a été aussi importante. Les élus locaux ne se sont pas mobilisés à ce niveau depuis très longtemps. Ce n’est pas le moment de baisser les bras.
L’intersyndicale Solidaires, CGT, FO, CFDT/-CFTC, appelle au contraire tous les personnels, quel que soit leur grade, quelle que soit leur affectation, grévistes ou non-grévistes, à maintenir la pression et à amplifier la mobilisation par tous les moyens décidés collectivement y compris en rejoignant les départements en grève reconductible. Seul ce mouvement collectif d’ampleur et inscrit dans la durée peut permettre d’obtenir le retrait du plan Darmanin et l’ouverture de véritables négociations sur les conditions d’exercice des missions.
Nous pouvons obtenir du ministre le retrait de cette réforme et l’ouverture de véritables négociations.
Montrons-lui notre détermination sans faille !
C’est tous ensemble que nous gagnerons !