C’est avec une immense tristesse que nous témoignons notre solidarité aux familles touchées par les attentats du 13 novembre. Nous saluons la mémoire de notre collègue et du fils d’une collègue, avec une attention particulière pour les agent-es du 15ème qui ont perdu deux collègues dans un laps de temps très rapproché. Nous saluons les agent-es des services publics qui ont montré leur engagement au service des populations.
Conscients des risques liés aux attentats, nous mettons en garde sur les dangers de l’état d’urgence contre les libertés publiques, dont la liberté syndicale. Il ne peut être question de brider la contestation des politiques d’austérité au nom de la lutte contre le terrorisme.
Le temps des éloges aura fait long feu. Le gouvernement qui a félicité les Services publics pour leur dévouement n’en poursuit pas moins ses contre réformes, notamment avec la loi « Touraine » qui s’inscrit dans la logique des fusions de services et d’hôpitaux.
Nous refusons de renoncer au droit de défendre les salarié-es. Le gouvernement et l’administration continuent les réformes antisociales. La DGFiP subit de plein fouet les suppressions d’emplois (2 130 en 2016) et les baisses des budgets de fonctionnement. La DRFiP75 supporte un net de 175 suppressions d’emplois supplémentaires en 2016. Ajoutons la poursuite des restructurations et les déclinaisons de la réforme territoriale, et c’est la destruction de notre administration centrale à réseau déconcentré qui est engagée, avec des conséquences désastreuses pour la réalisation des missions, les conditions de travail, les règles de gestion et la qualité du service public.
La CGT Finances Publiques réaffirme son engagement pour un service public, fiscal, économique et foncier de qualité, pour l’amélioration de nos conditions de travail et le respect de nos règles de gestion. Elle appelle les agent-es à rester mobilisé-es localement, dans la perspective d’une mobilisation de l’ensemble de la DGFiP.