A la demande des organisations syndicales, le DRFIP, par une note datée du 8 décembre 2010, avait amendé le régime des horaires de travail, ce, afin de tenir compte des spécificités propres aux services parisiens et d’hamorniser les pratiques entre filières gestion publique et fiscale.
Cette note prévoit que “des autorisations d’absence [peuvent] notamment être accordées, sur justification, aux personnes qui auraient subi des perturbations importantes dans les réseaux de transport public entraînant des retards significatifs pour arriver au bureau et empiétant notamment sur les plages fixes de travail”.
En clair, les agents pénalisés par des retards conséquents dans les transports en commun, au vu d’un justificatif (disponible via : http://www.transilien.com/bulletinretard/bulletinretard/ ) doivent se voir recréditer à hauteur du retard subi.
Force est de constater que, 3 ans plus tard, cette harmonisation entre services peine à se concrétiser. En effet, demeurent quelques services où l’information n’est pas passée voire des chefs de service qui se refusent à mettre en œuvre les consignes du DRFIP.
Alors que nombre de nos collègues sont contraints par le coût de la vie de résider loin de Paris, que la course à la productivité a dégradé la qualité des transports en communs franciliens, la note du DRFIP prend acte des perturbations que peuvent rencontrer les agents. Pour la CGT, il ne peut y avoir discrimination entre les agents. Elle exige l’application immédiate cette note sur tous les services et le rattrapage horaires des agents qui, depuis près de trois ans, sont lésés.
En cas de difficultés, contactez vos représentants CGT locaux ou la section CGT.