Grâce à l’appel du 18 juin des élus C de Paris Est de la CGT finances publiques, nous étions prés de 2 millions à manifester le 24 juin 2010 contre la politique d’austérité et de rigueur et contre une réforme des retraites profondément injuste. Malgré une telle mobilisation, le gouvernement et le patronat continuent de mépriser l’ensemble des citoyens sans répondre à leurs légitimes attentes. Derrière de grands discours sur la morale, l’honnêteté et le pragmatisme économique, les réformes réactionnaires et antisociales se poursuivent. En fait de morale, d’honnêteté et de pragmatisme économique nous assistons depuis quelques semaines à un pot pourri dont voici quelques échantillons: des cigares, des mètres carrés, des chambres d’hôtel, des voyages en jet privé, des vaccins dont on ne sait que faire et des enveloppes bien remplies qui circulent en toute discrétion. Cette liste n’est pas exhaustive et nous attendons avec impatience et ferveur la suite du feuilleton de l’été.

Concernant l’ordre du jour de la CAP

Le déficit d’agents sur Paris Est, dû aux suppressions d’emplois depuis 2004, était au 1er septembre 2009 de 62 postes. Au 1er septembre 2010 il sera de 81. Nous préférons ne pas indiquer les emplois temps plein de crainte d’arriver à la centaine fatidique ! Nous constatons cette année les efforts magistraux accomplis par la direction pour faire ressortir des calculs un surnombre de cadre C. Certes il se limite à un ! Mais il est ! On ne peut que regretter que vous ne soyiez pas parvenu à anticiper la future suppression du poste en surnombre. Malheureusement nous sommes dans l’impossibilité d’apporter crédit à vos chiffres. En vérifiant les listes ainsi que les annexes fournies par l’administration, nous arrivons à un différentiel de 3 postes. De plus que dire des ALD, des surnombres, et des contractuels ? Où sont ils ? Que font ils ? Où iront ils ? Autant de questions qui nous empêchent de faire efficacement notre travail de représentants des personnels. Cette année, au 01/09/2010, 21 postes demeurent non pourvus à l’issue du mouvement, un est gelé. La perte de temps partiels représente près de 11 agents. Si on y ajoute les 19 suppressions de postes intervenus depuis l’année dernière, ce sont 51 agents dont la direction a besoin. Avec un renfort de seulement 20 agents, le solde des emplois C à Paris-Est est donc de – 31. Ce chiffre est encore une fois très en dessous de la réalité puisque les agents en 1ère affectation sont en cours de formation et ne sont pas directement opérationnels. Il ne tient pas compte non plus des agents en congés prolongés de maladie, en congés maternité, et de ceux en décharge syndicale. Pour ce qui est des règles adoptées, cette année encore il est dérogé de manière indirecte à la règle de l’ancienneté, du fait du gel. En effet, un agent qui avait demandé un poste et qui aurait été en mesure de l’obtenir se retrouve affecté d’office sur un autre poste qu’il n’a pas souhaité. De plus, vous opposez à certains collègues un délais de séjour d’un an alors que cette règle n’est précisé dans aucune instruction sur les affectations locales. La politique de suppressions d’emplois dans la fonction publique doit cesser immédiatement. La CGT revendique la création massive d’emplois publics pour répondre aux besoins des services et surtout aux besoins sociaux sur tout le territoire.

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