La CAPL s’est déroulée le 8 juillet. Elle a été présidée par Madame Sanchez. Les élu-e-s de la CGT Finances Publiques ont lu une déclaration liminaire où ils ont entre autres dénoncé les suppressions massives d’emplois dans la catégorie C cette année, ainsi que les importantes vacances d’emplois. Ainsi, cette année sur Paris, il y va manquer 85,8 emplois en tenant compte des temps partiels, sur la zone Centre ce sont 14,6 postes vacants.
Par ailleurs, la mise en place du 8ème échelon du dernier grade de la catégorie C se ferait par tableau d’avancement. Cette solution est inadmissible car elle priverait un nombre très importants de collègues du bénéfice de ce 8ème échelon.
A l’ouverture de la séance, la direction nous a communiqué des documents rectificatifs sur le mouvement local. Les élu-e-s de la CGT Finances Publiques ont demandé une suspension de séance afin de pouvoir les examiner. En effet, ceux ci auraient dû nous être communiqués 8 jours avant la séance comme prévu par les textes sur la tenue des CAPL.
A leur lecture, nous nous sommes aperçus que la situation en emplois C à Paris-Centre était encore plus dégradée que prévue puisque des transferts d’emplois vers la DISI (direction interdirectionnelle des services informatiques ) Paris–Champagne nous prive encore de 15 emplois. En effet, la DISI se créée non pas avec des « vraies » créations d’emplois mais en puisant sur les emplois de la DRFIP (-13 emplois direction, -2 emplois 10ème). Ce sont donc bien des emplois, et donc des collègues, qui vont manquer dans les services. Nous avons dénoncé le fait qu’il s’agissait de nouvelles suppressions d’emplois.
Par conséquent, au total cette année pour la zone Centre, il y a 39 suppressions nettes de cadres C.
A notre retour en séance, nous avons dénoncé l’insupportable mépris que subissent les cadres C dans notre administration, ainsi que leurs représentants.
En réponse, la présidente nous a indiqué que la Direction Générale avait fait un appel important aux listes complémentaires et qu’elle espérait que des agents seraient affectés sur Paris dès le 1er janvier.
Nous lui avons rappelé que cet appel faisait surtout suite aux revendications locales et nationales des élu-e-s de la CGT Finances Publiques et que la situation en emploi resterait catastrophique.
Concernant l’affectation des agents, les règles d’affectation à l’ancienneté administrative ont été respectées. Concernant les sous-effectifs qui existent dans tous les services, la présidente nous a indiqué qu’elle renforcerait en priorité l’ensemble des SIE de la zone Centre.
Compte tenu de la situation des effectifs, les élu-e-s de la CGT Finances Publiques ont voté contre ce mouvement.
Enfin, alors que les SIP des 3ème et 4ème arrondissement se sont mis en place le 1er juillet 2011, nous avons découvert que les agents de l’ex DGCP n’avaient toujours pas accès à la cantine France-Télécom. Cette situation est inadmissible ! La mise en place de ces SIP est prévue depuis de nombreux mois, mais la direction n’a même pas anticipé l’accès à la restauration de ces agents ! Nous avons exigé que la situation soit réglée le plus rapidement possible.