Pendant ces derniers mois, des millions de citoyens et de salariés se sont massivement mobilisés contre le projet de loi sur les retraites imposé par un gouvernement inflexible.
70% de la population y est défavorable et a soutenu les organisations syndicales qui sont restés unies dans l’action.
Aucune négociation n’est intervenue à la demande des syndicats, alors que d’autres solutions pour conserver les acquis au droit à la retraite, existent.
La C.G.T. exige l’abrogation de cette réforme qui prévoit :
– Le recul de l’âge légal de départ de la retraite de 60 ans à 62 ans progressivement.
– Le recul de l’âge de départ sans décote de 65 ans à 67 ans.
– La suppression du départ anticipé à la retraite pour les femmes de 3 enfants.
– La suppression du minimum fonction publique, remplacé par le minimum vieillesse soit une perte de 200 € par mois.
– L’augmentation de la retenue pour pension civile de 7,85% à 10,55%.
De plus, la nouvelle loi de finances de programmation prévoit sur une période triennale ( 2011-2013 ), la suppression de 100 000 postes de fonctionnaires, qui impacteront les services de la Dgfip.
Par ailleurs, les salaires des fonctionnaires sont bloqués jusqu’en 2011, voire 2013.
Dans le débat sur les retraites, beaucoup font le lien avec les conditions de travail des salariés qui se dégradent ce qui explique en partie le rejet massif de cette réforme.
A la Dgfip aussi, le constat est le même avec la réforme quinquennale des SIP générant des déménagements de sites et des travaux importants de locaux en site occupés.
Les médecins de prévention ont reconnu dans leur rapport d’activité 2009, une augmentation importante du stress au travail en lien avec les réorganisations et les restructurations.
Par ailleurs, nous regrettons l’absence depuis le mois de juillet de réunions du CHS de Paris Sud-Est, alors que nous disposons d’un budget important à utiliser pour de nombreuses propositions d’actions.
Si nous pouvons donner notre accord de principe sur des propositions de travaux pour l’insertion d’une personne à mobilité réduite, il n’en va pas de même lorsqu’il s’agit de travaux d’aménagements ou de commande d’appareils de chauffage qui demandent une présentation ou un débat lors de réunions CHS.
L’impossibilité d’accéder et de consulter le registre hygiène et sécurité de Paris-Est ne nous permet pas de déceler les risques ou dangers potentiels signalés par les agents.
L’installation coûte que coûte des SIP, en particulier celui du 11ème ardt dernièrement, montre que les problèmes de sécurité de l’accueil spécialisé recouvrement ne sont pas optimaux. D’ailleurs à ce propos, les agents de ce service souhaitaient exercer leur droit d’alerte et de retrait.
Nous demandons que des solutions soient apportées dans les meilleurs délais afin de résoudre les problèmes de sécurité.
L’administration ne doit pas oublier ses obligations au regard de son personnel, elle est responsable de la santé physique et mentale de ses agents.