- Fusion des secteurs d’assiette du SIP 1er-2e et du SIP 8e
- Modification des horaires d’ouverture des CDFIP
- BUDGET 2019 ET OPÉRATIONS BUDGÉTAIRES 2020
La CGT, dans ses propos liminaires, a de nouveau interpellé la direction sur les questions auxquelles la direction
n’avait pas répondu ou avait opposé une fin de non-recevoir lors du précédent CTL.
– CRITÈRES D’ATTRIBUTION DE LA PRIME
La direction a enfin livré les critères d’attribution : la prime de 1 000 € est réservée aux agent.es ayant été en
présentiel au moins 18 jours sur la période du 17 mars au 7 mai, qu’ils aient été ou non affectés à une mission du
PCA.
395 agents sur un potentiel de 415, percevront cette prime.
S’agissant de la prime de 330 €, les critères sont moins précis. Aucune précision n’est faite sur le nombre de jours
en présentiel et/ou télétravail nécessaire, mais elle concerne uniquement les agent.es ayant exercé des missions
dans le cadre du PCA.
957 agents sur un potentiel de 976, percevront cette prime.
Le versement sera effectué sur leur paye de juillet.
Répartition par structure :
– SIE 32 %
– SIP 24 %
– Direction 26 %
– PCE 8 %
– BDV 3 %
– PRS et SDE 2 %
– trésoreries 2 %
– PCRP 0 %
– SPF 3 %
Répartition par catégorie :
Prime 1 000 € : Prime 330 €: Pourcentage global :
A et A+ : 174 44,00% 232 24,00% 30 %
B : 157 40,00% 436 45,50% 44 %
C : 64 16,00% 289 30,00% 26 %
Nous avons demandé la répartition entre les cadres A et A+ que la direction n’avait pas jugée utile de livrer. Cette
information devrait être adressée aux organisations syndicales dans les jours qui viennent.
Seul.es les agent.es attributaires de la prime COVID en ont été informé.es par une lettre signée des ministres DARMANIN et DUSSOPT.
Tous les autres n’auront aucune reconnaissance, aucune information, aucune explication.
La direction a indiqué qu’elle répondrait à chaque interpellation écrite des agent.es qui voudront savoir pourquoi ils
ont été écartés de l’attribution de la prime ou sur la quotité qui lui a été attribuée.
Si des erreurs étaient constatées (par exemple un agent ayant été en présentiel plus de 18 jours et n’ayant pas eu
la prime de 1000 €), la direction s’est engagée à corriger cette erreur sur la paye du mois d’août.
Nous ne pouvons qu’encourager les collègues à interroger la direction sur leur situation personnelle au regard de
la prime.
– NRP ET DEMETROPOLISATION
Sur la communication du NRP et de la démétropolisation, la concertation interne et externe en direction des cadres
et des organisations syndicales aura lieu lors de la première décade de septembre en fonction de l’évolution du
dispositif sanitaire.
Le directeur a indiqué que l’immobilier parisien faisait l’objet d’une attention particulière de la part du ministre
compte-tenu de sa valorisation et des besoins des autres administrations. À Paris, la démétropolisation, le NRP et
la question immobilière sont liés.
Ainsi, il a été annoncé, à l’occasion du CHSCT du 9 juillet, que tous les services de la DNVSF allaient être
regroupés d’ici 2023 sur le site de l’Argonne suite au rachat de locaux à la CRAMIF.
Le PRS DNVSF, actuellement sur le site d’Uzès, sera également déplacé sur le site de l’Argonne.
Le jeu des chaises musicales a bel et bien commencé.
– QUID DES VIGILES ?
Alors que les conditions d’accueil ne sont pas revenues à la normale du fait de la crise sanitaire, le directeur
régional envisageait de mettre un terme aux contrats des vigiles après le 10 juillet.
Alors que l’affluence est toujours importante, la gestion des files d’attente d’usagers serait revenue aux agents.
Un certain nombre de chefs de service avait même prévu d’organiser le planning des agents en charge du filtrage
à l’entrée des sites pour suppléer à cette absence. Pour la direction, il s’agit d’une initiative personnelle des chefs
de service. Une de fois de plus, les chefs de service n’auraient pas compris les consignes de la direction. Ben
voyons …
Face à la levée de bouclier des agents, dont assurer la sécurité n’est pas la mission, la direction accepte de
prolonger d’une semaine le contrat des vigiles pour permettre aux responsables des accueils de mesurer l’afflux
des usagers.
Selon le constat qui sera fait à l’issue de la semaine, la direction décidera ou non, site par site, du maintien des
vigiles jusqu’au 31 juillet.
Elle envisage de faire appel à des vigiles à l’occasion des campagnes des avis du 24 août à la mi-septembre.
La CGT a fait remarquer qu’il n’était pas du tout sûr qu’il y ait une baisse de la fréquentation des accueils au mois
d’août et que des vigiles pourraient être nécessaires pour assurer la sécurité à l’entrée des centres des finances
publiques.
-TESTS COVID
La CGT a réitéré sa demande de test pour les collègues qui le souhaitent suite à la détection d’un cas COVID 19
sur un site. Le directeur a renvoyé encore une fois au médecin traitant et à l’assurance maladie pour pouvoir
bénéficier de ce test.
L’État employeur doit garantir la santé des fonctionnaires et mettre à leur disposition les protections nécessaires.
Ça n’est toujours pas le cas.
Qui se soucie de nous ? Pas eux !
– MOUVEMENT LOCAL
Lors du CTL du 25 juin, le directeur a refusé la tenue de réunions sur les mutations ainsi que la remise de
documents préparatoires nécessaires à l’étude des mouvements locaux.
Aujourd’hui, c’est toujours non. Le directeur argumente que les consignes nationales sont appliquées
scrupuleusement à Paris du fait de sa proximité avec la DG .
Sous entendant que si les consignes ne s’appliquent pas Paris, elles ne s’appliqueront pas ailleurs. Le DRFIP se
veut exemplaire, toujours sans doute par loyauté envers le DG. L’information et les droits des agents, eux, ne
comptent pas !
Pourtant d’autres directeurs, y compris dans la RIF, font preuve de plus de transparence en organisant des
réunions sur les mouvements et en remettant des documents aux représentants du personnel (TAGERFIP,
tableaux de mouvements de mutations, tableaux des vacances d’emplois par services et par catégories, fiches de
voeux et de souhaits, listes des ALD, détaché.es et des personnels de direction).
La direction affirme qu’elle a tenue compte des situations particulières présentées par les organisations syndicales.
Pour la CGT, c’est précisément l’absence de tout document qui empêche le contrôle du bon déroulement du
mouvement.
La conception du dialogue social de notre directeur se résume à une fin de non-recevoir à chacune de nos
revendications.
Dans ces conditions, les élu.es et expert.es de la CGT ne sont pas revenus siéger après la pause
méridienne sur les autres points à l’ordre du jour de ce CTL sur lesquels nous avions exprimé notre
position dans la déclaration liminaire.