Les représentant-es des organisations syndicales représentatives ont rencontré M. MARIEL à l’occasion de sa prise de fonction comme DRFIP DE PARIS.
La CGT lui a rappelé le contexte social tendu à la DGFIP et à Paris et l’exaspération des agent-es, qui étaient massivement en grève le 10 octobre. Nous lui avons fait part de nos interrogations quant à la réalité des chiffres communiqués par la direction. Nous avons en effet constaté que dans certaines structures, les chiffres ne correspondaient pas à la réalité des faits. De même, certains sites fermés au public n’ont pas été recensés par la direction.
M. MARIEL dit pratiquer un dialogue social « dense et régulier » et s’est engagé à présider les CTL et les CHS-CT « en fonction de son agenda ». En revanche, il ne présidera pas les CAP locales. Il a également précisé qu’il souhaitait un dialogue social « apaisé et respectueux » et qu’il faudrait « lui faire confiance ». Nous lui avons signifié que le respect était également dû aux agent-es et à leurs représentant-es. En effet, dans la dernière période, le climat a été des plus tendus dans les instances et des dérapages verbaux de l’administration ont été à déplorer.
La CGT jugera donc le nouveau directeur sur ses actes. Cependant, une première indication nous a été livrée : M. MARIEL ne compte pas revenir sur la limitation des moyens alloués aux organisations syndicales pour défendre les personnels.
Après avoir prétendu « qu’il se battrait pour défendre l’emploi sur la DRFIP comme tous les directeurs » (sic), M. MARIEL nous a appris qu’il était tout à fait dans la lignée des réformes (accueil sur rendez-vous, centres de contact, ASR, etc.) ce qui présage une continuité dans les fusions et restructurations à Paris.
Il a néanmoins affirmé ne pas être « dans la culture des objectifs ».
La CGT a réaffirmé son opposition à la destruction de la DGFIP et son rôle de défenseur des conditions de travail des agent-es et des règles de gestion.
En fin d’audience, le directeur nous a appris qu’en raison de la levée de l’état d’urgence, la présence de vigiles sera supprimée à partir du 1er novembre à l’exception de Paganini. Pour les sites de Godefroy Cavaignac, Tolbiac, Beuret, Boucry et Argonne, des vigiles seront déployés pendant les périodes de campagne uniquement.