Présents administration : M.Daas , Mme Granval, M.Papon
Présents CGT : Philippe Selva et Jean-Luc Youhanna
Il a été rappelé tout d’abord l’absence de communication de l’Administration vis à vis des représentants du personnel sur le dispositif de formation et sur les préparations concours. Evoquer ces sujets lors du dernier CTPD de décembre 2011 nous est apparu comme un manque de considération.
Nous rappelons également l’importance de la promotion interne dans un contexte de blocage du traitement des fonctionnaires.
Une liste des dysfonctionnements, non exhaustive, a été présentée :
– salles bondées de candidats
– pas de surveillants pour les devoirs sur table
– manque de maîtrise technique de certains formateurs lors des corrections sur les épreuves techniques
– correction des devoirs comportant eux mêmes des erreurs
– fascicules reçus tardivement par les candidats et les correcteurs
– régression ressentie et observée des collègues de la filière ngestion publiquepar rapport au dispositif antérieur (pour les IP 2 mois à Cabourg, pour les inspecteurs 2 mois à Noisiel,…….)
– fin de toute proximité des candidats avec les formateurs : difficulté de suivre les candidats
– manque de formateurs eu égard aux besoins recensés
– pas de prise en compte dans les objectifs individuels (ex : les inspecteurs vérificateurs qui préparent IP)
– complication pour s’inscrire (IGPDE/ENFIP) aux concours en l’absence de dispositif en ligne
– service formation de la DRFIP en sous effectif (32 fonctionnaires) eu égard à la charge de travail qui a été transférée de l’’ENFIP à la DRFIP (organisation des concours parisiens pour les deux filières)
– aucune réunion des formateurs organisée en amont
Les réponses de l’Administration :
M.DAAS reconnaît des carences de dialogue et rappelle que la mise en ligne des éléments d’information donnés par l’ENFIP (mode opératoire) a été faite auprès des chefs de service ; Le plan d’action nationale n’a été communiqué aux services déconcentrés qu’à la mi mars et la note générale n’a été fournie qu’en avril.
M.DAAS reconnaît les dysfonctionnements qui ont été également observés par les candidats et les explique par un calendrier serré (élections, fusion des concours, transfert de charges ENFIP/DRFIP°), par l’absence de dispositif d’inscription en ligne (ce qui explique qu’une inscription sur 2 pour les concours externe doit être retraitée par le service formation de la DFRIP après avoir été renvoyé par le CSI de Versailles : 2855 saisies en 2011) et par l’absence de maîtrise du processus de production des documents (fascicules arrivés la veille des cours dispensés par les formateurs)
Devant notre insistance à faire préciser aux responsables leur marge de manœuvre sur PARIS, ceux ci cite en exemple le traitement, tolérant, qui a été fait des dossiers d’inscription (IGPDE et ENFIP) par le service formation, lui même en difficulté du fait de nombreuses absences ou départ. Sans minorer les contraintes nationales imposées dans l’organisation de ces préparations, nous déplorons les manquements de la DRFIP en ce qui concerne les salles (Argonne, Uzes, Belleville…) le recrutement des formateurs (essentiellement des chefs de service) mis dans des situations difficiles (1 formateur pour 50 personnes).
Nous abordons les difficultés professionnelles rencontrées par quelques candidats, du fait de leur absence (4 à 5 semaines pour la prépa IPFIP). Des inspecteurs vérificateurs, se sont vus opposer une fin de non recevoir par leur chef de service lors de demande de révision à la baisse de leur objectif individuel (vérifs négociées lors des DPA de début d’année). Très peu enclin à intervenir auprès des chefs de pôle, les responsables acceptent néanmoins d’examiner ce sujet et s’engagent à faciliter toutes les candidatures. Ils préféreraient cependant une intervention de la DG.
Quelques chiffres nous sont fournis : pour le concours d’IPFIP (132 préparants en début de processus et 61 collègues sélectionnés pour la 3ème session) , pour celui d’IFIP (3ème stage : 226 convoqués pour 202 présents répartis sur 5 options).
Enfin, au vu des dysfonctionnements constatés, nous demandons que les inscriptions au concours de l’année 2011 ne soient pas comptabilisées par le service formation et l’ENFIP. L’Administration ne semble pas s’y opposer et nous attendons le CTL de décembre 2011 pour obtenir une réponse définitive.
Commentaires :
1- L’organisation des préparation au concours ne nous est pas apparue maîtrisée sur Paris et ce en dépit du travail effectué du service formation sous dimensionné par rapport aux transferts de charges de travail constatés en 2010 et 2011.
2-Des garanties sont données par les responsables de l’administration (calendrier , fusion des concours B et C) pour que ces dysfonctionnements ne se reproduisent pas mais sans nous convaincre ; en effet des difficultés persistent à recruter des formateurs en nombre suffisant, à trouver des salles (déménagement de Belleville?), et à mieux communiquer aux agents les modalités d’inscription.