L’ordre du jour était le suivant : – Création du Service des Impôts des Particuliers Sand(16ème) examen du registre santé et sécurité – Création du SIP Reims (17ème) et examen du registre santé et sécurité – Création du SIP Boucry (18ème) et examen du registre santé et sécurité – Transfert entrepôt des Douanes du Bd Ney à Aulnay – Travaux réalisés par la SNCF à la BISTM et sécurité accès entrée 11 rue Léon Jouhaux Paris 10 – Actualité des sites : réorganisation accueil Beuret, droits d’alerte, de retraits, accidents de services, mises en danger, point canicule. – Calendrier des visites de sites – Fonctionnement du CHS CT Pour la CGT, voici les camarades qui ont siégé – en qualité de titulaires : Natacha Duffuler pour la douane, Corinne Jarry, , Didier Laplagne et Stéphane Tricot pour la DRFiP – en qualité de suppléants : Fabrice Egalis pour la DRFiP, Nathalie Brenière pour la DNVSF, Yannick Joly pour la TGAP – en qualité d’experts : Françoise Colliot (17ème), Olivier Legros (NDV), Christophe Bianchi(St Sulpice), Catherine Alif et Pascal Thiery(15ème Beuret), Marie-José Lascaud (Banque), Stéphan Magliocco(Michel Le Comte 3/4ème), Laetitia Leroy (18ème) et Philippe Craste (secrétaire CGT Paris) pour la DRFiP, Laurent Grangerac pour la douane. Natacha Duffuler a lu la déclaration liminaire de la CGT. Nous avons renouvelé dans la liminaire notre demande de 3 emplois de secrétaires animateurs et du personnel supplémentaire affecté au travail du CHS. M. Nizoux nous a informés que notre demande avait bien été transmise à la DG. Philippe Craste intervient au sujet de l’incident survenu dans les locaux du CDIF de Montreuil. Suite à des travaux dans l’immeuble, les agents ont été privés de l’usage des sanitaires. Les règles d’hygiène n’étant pas respectées, un droit d’alerte a été déposé. Les représentants de la CGT ont demandé un jour d’autorisation d’absence pour l’ensemble des agents, et le respect des termes de la circulaire DRFiP du 8 décembre 2010. M. Nizoux indique que la procédure initiée suivra son cours, mais que néanmoins il souhaitait sortir de cette situation « par le haut ». Les représentants CGT déclarent que, s’agissant d’un manquement de l’administration à ses obligations prévues par le code du travail article R232-2 et suivants (1 cabinet d’aisance et un urinoir pour 20 hommes et 2 cabinets d’aisance pour 20 femmes). La CGT s’opposerait à toute sanction éventuelle prise à l’encontre des agents, ceux-ci n’ayant pas à souffrir d’un manquement de l’administration. POINT n° 1: CREATION DU SIP SAND M. Sougy de l’immobilier présente les travaux effectués dans l’immeuble. Il s’agit d’une opération importante concernant l’ensemble de l’immeuble (sous-sol + 7 étages). Certains étages sont terminés (1,2 ?,4,5) ; d’autres sont en cours d’achèvement (sous-sol et rez-de-chaussée). Les travaux du 3ème étage viennent de commencer. Il restera ceux des étages 6 et 7. Les travaux ont été complexes du fait d’une phase de désamiantage, et de la réfection des escaliers de secours. Les SIP Auteuil et la Muette ont déjà été installés. Un agent du site intervient pour déplorer le manque d’espace attribué aux collègues des secteurs d’assiette lors de l’installation dans les locaux. Il craint que l’installation prévue des collègues du recouvrement n’aggrave cette situation et ne crée des tensions entre collègues dues aux mauvaises conditions de travail et au manque d’espace (9 agents dans 30 mètres carrés au SIP Auteuil. Mme Pécha pour la direction intervient pour préciser que la configuration définitive des locaux n’est pas figée. D’autres travaux sont susceptibles d’améliorer cette situation, notamment la suppression d’un escalier de secours. L’installation du service CSP, momentanément différée, modifiera encore plans et surfaces. M. Sougy intervient pour préciser que les plans des locaux ont été soumis aux diverses instances, et que des réunions d’information ont été tenues sur le site, avec communication des plans. Il ajoute qu’une solution d’amélioration pourra néanmoins être trouvée en procédant à l’inventaire des armoires et à leur déplacement. Cela pourra être envisagé après une concertation avec l’architecte chargé des travaux. Suite à l’intervention de la CGT au sujet des budgets restant pour terminer ces travaux, M. Nizoux précise que la diminution constatée des budgets de la DRFIP n’a aucun impact sur l’achèvement des travaux du SIP SAND. Mme Pécha précise qu’une rencontre est programmée entre collègues du recouvrement et des secteurs d’assiette afin de créer un contact préalable à leur venue dans les locaux. La CGT fait remarquer l’absence lors de cette séance plénière de la seule Inspectrice Santé et Sécurité pour tout Paris, alors que ses compétences professionnelles sont essentielles au fonctionnement de cette instance. La CGT fait remarquer que la norme AFNOR (NF X 35 102) conseillé de 10m2 par agent n’est pas respectée sur ce site. POINT n° 2: CREATION DU SIP REIMS Cette création concerne les SIP de Ternes et de Batignolles. M. Saint Voirin de l’immobilier présente les travaux. Il s’agit d’une réhabilitation lourde pilotée parle secrétariat général. La DRFIP n’est pas directement décisionnaire. Le chantier a commencé par le 2ème étage (désamiantage réalisé), et le rez-de-chaussée (désamiantage partiel). La démolition du rez-de-chaussée est en cours. A l’issue de ces travaux l’accueil sera installé au rez-de-chaussée et les deux SIP seront installés au 2ème étage. Françoise Colliot intervient pour indiquer qu’à défaut de boxes de réception, l’accueil ne pourra pas se faire au rez-de-chaussée lors de la campagne d’impôt sur le revenu. La réception devra se faire dans les étages, bien que certains espaces aient été détruits. Cela créera une désorganisation et des perturbations pour les agents et les usagers. Elle déplore aussi un manque d’harmonisation dans les réponses des chefs de service aux questions posées par les agents au sujet de ces nuisances. Rien ne semble avoir été anticipé une fois encore ! M. Nizoux admet qu’il y a quelques « ajustements » à faire concernant cette situation. M. Saintvoirin reconnaissant que la destruction de cloisons autour de l’accueil à venir va occasionner des nuisances importantes pour les agents précise que ces travaux seront effectués en horaires décalés, ce qui sera à surveiller… La CGT souhaite que les collègues ne soient pas pénalisés par cette décision au niveau des horaires variables, et qu’une réintégration de leurs heures de travail soit effectuée. Françoise COLLIOT décrit les conditions de travail inacceptables dans les sous-sols ; elle précise que les archives contiennent des dossiers vivants, et que de ce fait, les collègues sont obligés de s’y rendre fréquemment. Ce sont dans les faits des lieux de travail. Or à ce jour, ces locaux ne présentent pas les conditions minimales de confort et de sécurité : manque de place pour consulter les dossiers, éclairage très insuffisant en raison du rehaussement des compactus, manque de chaises et de tables de décharge, absence de photocopieur qui oblige les agents à des allées et venues incessantes, chauffage inexistant, escabeau pas sécurisé, dossiers haut perchés, etc. La CGT souligne les problèmes rencontrés par certains collègues concernant ces compactus, certains étant défectueux, et nécessitant de la force lors de leur manipulation. Elle demande si cette situation est due à leur rehaussement provoquant ainsi une surcharge de poids, et s’interroge sur les problèmes de sécurité pouvant en découler. M.MERLE répond que le rehaussement ne peut pas être mis en cause car il est prévu techniquement. Les compactus défectueux seront examinés et réglés (manivelles à changer) ; il précise que la mise en place d’installations similaires n’a pas posé de problèmes sur le site Londres notamment, et qu’il est prévu de « reprendre l’éclairage » des locaux d’archives à la fin des travaux. En ce qui concerne le chauffage des lieux, celui-ci n’est pas prévu, hormis la soufflerie existant déjà. Néanmoins afin d’atténuer la circulation d’air, un cloisonnement de l’espace devrait être effectué par la suite. Interrogé par les représentants du personnel sur l’arrivée prévue du SIP de Levallois dans les locaux de Reims, M.Nizoux répond qu’il n’y aura aucun impact en ce qui concerne les locaux, et que ceux-ci seront « étanches ». Seuls l’accès aux convoyeurs de fonds et au restaurant administratif seront communs aux deux SIP. POINT n° 3: CREATION DU SIP BOUCRY M. Saint Voirin fait un court exposé de la situation. Il s’agit d’une opération menée par la DRFIP. L’immeuble fait l’objet d’une rénovation partielle qui aboutira à la mise en place de deux SIP Clignancourt et Goutte d’Or. Les travaux portent sur le sous-sol, le rez-de-chaussée et le 1er étage. L’installation de l’accueil est prévue au RDC et au 1er étage, tandis que les services d’assiette et de recouvrement se situeront aux 2ème et 4ème étage.Les travaux ont débuté en début d’année, à un rythme soutenu. La phase de reconstruction est actuellement commencée. Laetitia Leroy expose les inquiétudes des collègues en ce qui concerne l’impact de ces travaux sur les conditions de travail à l’approche de la campagne IR. Sur 13 boxes de réception existant antérieurement, seuls 5 sont maintenus. Avec une réception de 500 personnes par jour en moyenne durant la campagne et alors que déjà des incidents ont eu lieu, l’inquiétude est fondée. Au niveau du tableau des emplois C, sur 25 postes implantés, seuls 18 sont pourvus, dont 4 stagiaires. La campagne IR devenant une campagne IR/ISF, cela pose un problème supplémentaire, les agents de FI étant affectés à Grandes Carrières ! La CGT informe que les usagers entrent de manière incontrôlable dans l’immeuble, ce qui crée des perturbations et nuit à la sécurité. M. Nizoux reconnaît que les mesures d’information à l’extérieur du site sont insuffisantes. Un affichage plus pertinent sera mis en place afin de réorienter certains usagers sur le site Riquet dès leur arrivée. Il prévoit par ailleurs l’installation d’un comptoir extérieur pour les renseignements « simples ». Les représentants abordent les problèmes engendrés par cette situation, et particulièrement les répercussions et la pression sur les agents pour qu’ils remplissent leurs objectifs. La CGT demande à ce qu’il n’y ait pas d’objectif de saisie chiffré fixé pour la 2ème émission cette année. Mme Eliane Giraud intervient pour indiquer que plusieurs mesures ont été prises : une audience demandée par les agents a été fixée à la date du 16 avril 2012, une réunion des chefs de service est prévue pour organiser la réception conjointe IR-ISF, une embauche d’auxiliaires et une absence d’objectifs pour la 2ème émission. La CGT prend note qu’il n’y aura pas d’objectif. Sur l’embauche d’auxiliaires, la CGT ne peut cautionner cette décision. Seul l’arrêt des suppressions d’emplois et la création des postes nécessaires sont des préalables à la mise en place de ces structures. La CGT évoque les règles de gestion des agents A et B durant la campagne IR/ISF. La direction répond que les collègues seront mobiles afin de pallier la pénurie d’effectifs dans ces structures. La CGT exclut que les collègues FI soient déplacés d’un site à l’autre sous la contrainte. Sur la mise en place d’un comptoir à l’extérieur de l’immeuble, la CGT émet des réserves et souhaite avoir connaissance des modalités de mise en place. Mme Eliane GIRAUD précise que les années précédentes les déplacements des collègues FI ont été à la marge. En ce qui concerne les renseignements ISF donnés par les agents de l’accueil durant la campagne il est prévu que ceux-ci soient limités à un contenu extrêmement simple. Les représentants du personnel demandent à ce que la campagne IR soit présentée au CHS-CT. M.NIZOUX répond que compte-tenu des contraintes du calendrier, il ne sera pas possible d’accéder à cette demande. M. PERY propose de communiquer les informations disponibles à ce sujet dès le groupe de travail du 27 avril 2012. Enfin sur les problèmes d’odeur constatée par le personnel à Boucry, M. Saint Voirin indique que les canalisations ont été refaites au sous-sol. POINT n° 4: transfert de l’entrepôt de la douane du Bd Ney à Aulnay-sous-Bois POINT n° 5 : travaux réalisés par la SNCF à la BISTM – Travaux Sas d’entrée 11, rue Léon Jouhaux(cf compte rendu CGT Douane ci-dessous) POINT n° 6 Actualité des sites : réorganisation accueil Beuret, droits d’alerte, de retraits, accidents de services, mises en danger, point canicule. Michel Le Comte 3ème Stéphan Magliocco intervient pour remettre à M. Nizoux une pétition des agents du site . Les conditions de travail sont dégradées sur le site suite à une inondation. Le box de réception du rez-de-chaussée a été transformé en « poubelle » (entrepôt de gravats) ; le sol est recouvert de contreplaqué. Les usagers sont confrontés à un parcours compliqué pour accéder aux services. Les agents sont très inquiets quant aux conditions de déroulement de la campagne IR. Philippe MERLE explique que cette situation est due à la présence d’un gymnase de la ville de Paris au-dessus des locaux. Les fuites ont été occasionnées par les douches. Les travaux n’ont pu être effectués en raison des expertises en cours par les assureurs, empêchant toute réfection. Les contacts ont été pris, mais les travaux ne seront pas entrepris avant le début de la campagne IR . L’accès des contribuables aux services sera étudié. La CGT propose que la hiérarchie rencontre les agents , que les travaux soient engagés le plus vite possible, et qu’une solution soit trouvée avant le début de la campagne. Beuret 15ème Catherine Alif expose la situation subie par les agents de l’accueil Beuret en raison de la réorganisation du service : Le 10 janvier 2012, une nouvelle organisation de l’accueil a été mise en place. Les agents de la filière fiscale, qui auparavant n’assuraient pas la réception entre 12 et 13 h sont désormais au même régime que les agents de la filière comptable et doivent effectuer cette réception. Cette différence de traitement existait du fait de dispositions prises lors de la mise en place du SIP. Pour Mme PECHA, il ne s’agit pas d’une réorganisation, mais de l’application des règles de fonctionnement de l’accueil des SIP. Pour la direction, la réception entre 12 et 13h n’est pas une nouveauté. L’usager doit pouvoir accès à des renseignements simples et faire des paiements dans ce créneau horaire, ce qui légitime selon elle l’existence d’un accueil généraliste. La CGT intervient pour s’indigner de cette façon d’agir : il s’agit d’une imposition unilatérale qui n’est pas normale. Cela nécessiterait à minima une consultation des collègues, sinon un CHS CT. Pour M. Nizoux, il s’agit d’une règle applicable dans tous les SIP de Paris, et contrairement à ce qu’avancent les représentants du personnel, ce SIP n’a pas le volume d’accueil le plus lourd en matière de réception du public. Catherine Alif évoque des problèmes importants auxquels les collègues sont confrontés : – Pas de sécurité le midi pour le collègue qui est seul à la caisse, pas de bureaux de repli mis en place pour les agents d’accueil, tâches supplémentaires que la hiérarchie entend imposer aux agents lorsqu’ils seraient dans ces bureaux de repli. – Cantine n’offrant plus aucun choix de restauration dès 12 h 15, ce qui oblige les collègues à se restaurer au moyen de sandwichs à la réception – Malgré un recensement du matériel manquant, certaines demandes n’ont toujours pas été satisfaites à ce jour (notamment rehaussement du guichet). La CGT demande la suspension pure et simple de l’accueil à Beuret, tant que les points soulignés ne sont pas résolus. Pascal Thiery décrit la dégradation des conditions de travail des agents de l’accueil Beuret. Certains paient le prix fort (arrêt de travail pour un collègue depuis le 29 février, non remplacé). Il demande à pouvoir exercer son métier dans de bonnes conditions. Le médecin de prévention rappelle qu’après un arrêt maladie de trois semaines, une visite de pré-reprise doit être faite, pour s’assurer des bonnes conditions de reprise pour l’agent. M.Pery remercie Pascal Thiery pour l’éthique dont il fait preuve en ces circonstances, ainsi que l’équipe de l’accueil, mais n’apporte pas de solution… La CGT précise qu’il existe des SIP qui ne font pas de réception méridienne, et que dès lors qu’il y a une modification des conditions de travail, une consultation des agents s’impose. M.Pery déclare qu’un point sera effectué sur les mesures prises. La CGT précise que la souffrance des agents n’est pas acceptable et que l’accueil ne peut continuer à s’exercer dans ces conditions. Les représentants syndicaux ont voté contre le maintien de l’accueil de Beuret dans les circonstances actuelles. La séance du CHS CT s’est terminée à 18h00, les points à l’ordre du jour non étudiés ce jour doivent reportés à un prochain CHS. Prochains CHS CT : 27 avril, 3 mai, 10 mai, 22 mai. POINT n° 4: transfert de l’entrepôt de la douane du Bd Ney à Aulnay-sous-Bois POINT n° 5 : travaux réalisés par la SNCF à la BISTM – Travaux Sas d’entrée 11, rue Léon Jouhaux( Lors du premier plénier du CHS CT de Paris du 26 mars deux mille douze, l’Administration, en la personne de M Pery, président du CHS CT de Paris, n’a pas souhaité aborder les problèmes relatifs aux conditions d’hygiène et de sécurité des sites douaniers parisiens (BSITM excepté). Malgré les protestations unanimes des organisations syndicales représentées au CHS, la séance plénière a été ajournée, sans que ces problèmes aient été exposés. Nous avons derechef l’exemple supplémentaire du manque de considération de l’Administration des Finances face aux problèmes concrets des agents des douanes dans leur travail. Par conséquent, les Organisations syndicales ont exigé que ces problèmes soient exposés et discutés au plénier suivant, à savoir celui du 26 avril deux mille douze. Nous t’adressons ici un compte rendu de ce plénier du Comité Hygiène et Sécurité et conditions de travail (CHS-CT) de Paris du 26 avril 2012 . La CGT Douane était représentée par : Laurent GRANGERAC expert CGT Douane Natacha DUFFULER titulaire CGT Douane de Paris Le transfert de l’entrepôt de Paris-Ney à Blanc-Mesnil (GARONOR) Ce transfert a acté par le dernier CT DI et le déménagement a été achevé le 1er avril 2012. Cependant la CGT Douane a fait quelques objections. En effet, elle a déploré ce transfert des entrepôts car il était géré par une équipe soudée et efficace. En outre, les 2 agents qui ont refusé de suivre le transfert de cet entrepôt à Garonor ont été affectés (ou le seront pour l’un d’entre eux restant à Garonor jusque début juin) à d’autres postes dans Paris. L’un d’eux est désormais à la DRD et l’autre sera affecté à Paris Principal. Ceux-ci ne l’ont pas fait de gaité de coeur, mais bien parce que ce nouveau site est trop éloigné de leur logement. Un recrutement de deux personnes par voie de concours spécialisé pour les tâches de caristes a été mis en place. Par conséquent, nous avons une fois de plus la preuve du mépris de l’Administration concernant les desiderata et les problèmes des agents. En outre, concernant l’économie effectuée par l’Administration grâce à ce transfert; il s’avère que cette économie est infime (3000 à 4000 euros par an). De plus, l’argument de la prochaine vente de l’immeuble Paris Ney ne peut servir de justification alors que le maire de l’arrondissement nous a confirmé qu’il n’y avait plus de projet de vente actuellement. Accessibilité du site Léon JOUHAUX aux personnes à mobilité réduite (PMR) Lors des pléniers du CHS-DI de Paris-Centre des 4 juillet et 20 octobre 2011, la CGT avait exposé le problème de l’accessibilité aux handicapés et aux personnes à mobilité réduite au site du 11 H rue Léon JOUHAUX. Concernant ce problème, l’Administration avait convenu que le bâtiment n’était pas aux normes mais qu’il faudrait envoyer ces personnes à la Direction Interrégionale au 14, rue Yves Toudic. En effet, la cour de cette entité est désormais équipée d’une rampe de 5% pour les personnes handicapées depuis les travaux de la cour de la DI (dernier bâtiment dont nous sommes propriétaires à Paris). Elle nous a donné la même réponse lors de ce dernier plénier en rajoutant qu’un agent de Paris-Principal ou de Paris-Aérospatiale devrait se déplacer à la DI pour renseigner cette personne. La CGT Finances dénonce ce manque de prise de conscience du problème par l’Administration douanière, car cette solution de rechange ne résout toujours pas le problème de fond à savoir que les handicapés et personnes à mobilité réduite ne pourront pas accéder au bureau. En outre, l’agent qui renseignera la PMR à la DI, ne sera pas à son poste et dans un environnement professionnel adéquat. Enfin, il serait souhaitable que le bureau de réception temporaire soit identifié et que le personnel d’accueil de la DI et de Paris Principal soient informés sur le choix de ce bureau. Problème d’accessibilité et de sécurité sur le site de Paris-Principal au 11H rue Léon JOUHAUX Lors des pléniers du CHS-DI de Paris-Centre précédents, la CGT a également exposé le problème de la porte d’entrée du site du 11 H rue Léon JOUHAUX. L’Administration s’était engagée à mettre tout en oeuvre afin qu’il n’ y ait pas de problèmes de sécurité et d’accessibilité…depuis début 2011. On s’étonne encore de la lenteur de ce dossier. Pourtant, nous ne pouvons que constater que bien que des efforts aient été effectués (construction d’une salle de visite pour les marchandises sensibles, installations de caméras de surveillance enregistrables par exemple); l’Administration douanière continue de négliger certains aspects du dossier. Nous rappelons au préalable que seul un double sas protège les agents; ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Pire, la seule porte existante pose deux problèmes: – soit elle ferme mal et il suffit d’une simple poussée pour qu ‘elle s’ouvre sans qu’on aie besoin d’utiliser l’interphone. En conséquence, n’importe quelle personne a accès au site. En outre, étant donné que cette porte se ferme lentement. n’importe quelle personne a la possibilité de passer derrière quelqu’un qui vient d’entrer. – soit elle reste bloquée et les particuliers, les déclarants en douane ainsi que les coursiers transportant des marchandises sensibles (pierres précieuses) ne peuvent accéder à l’immeuble. Cela occasionne du stress pour les usagers en général et pour ces transporteurs en particulier (les braquages de bijoux sont malheureusemnt trop nombreux sinon nous ne serions pas nous-mêmes sur tous les plans d’actions avec la Préfecture de police). Au final, cela oblige les agents de l’Accueil ainsi que la chef du bureau de Paris-Principal à descendre afin de leur ouvrir; ce qui n’est ni pratique pour les agents, ni acceptable. Ces deux dysfonctionnements posent un réel problème,en totale contradiction avec l’installation d’un système de surveillance (caméras), car même si ce système fonctionne il ne peut être efficace si la porte fonctionne mal. M FIZITSKI nous a informé de l’intervention d’une entreprise de serrurerie pour réparer les gonds de la porte d’entrée à partir du 23 avril 2012. Des promesses ! Cette réponse de l’Administration douanière est insuffisante pour la CGT Finances. Nous demandons que cette porte soit remplacée par une nouvelle, car des travaux du groom ont déjà été effectués et n’ont pas résolu le problème. En effet, l’Administration a répondu qu’elle n’avait que cette solution pour l’instant car ses capacités de décisions étant limitées, la Chambre de commerce de Paris étant propriétaire de ce ce bâtiment. Nous avons rétorqué que cette réponse nous a été présentée lors des CHS CT précédents. Nous avons sollicité que l’Administration douanière rédige un courrier officiel à l’intention de la Chambre de Commerce de Paris et que cette missive soit communiquée aux participants du prochain plénier du CHS CT. Cette demande a été relayée par Solidaires et F.O et a été acceptée par le président par intérim, M NIZOUX. Problème lié au déménagement suite à la fusion Paris-Principal et Paris-Temple Concernant le déménagement, la CGT Douane a fait remarquer à Messieurs LABORDE et FIZITSKI, ainsi qu’à Madame PIN que la veille de l’arrivée des collègues de Temple , tous les agents du pôle dédouanement, responsables compris, avaient porté des armoires lourdes, des tables et des armoires à clapets car l’Administration n’avait rien prévu. En effet, pour accueillir les agents de Paris-Temple et répondre au nouvel agencement des bureaux et autres mobiliers, les meubles devaient être déplacés parfois sur de longues distances. Monsieur LABORDE et Madame PIN ont répondu qu ‘ils n’étaient pas au courant de ce problème et qu’ils le déplorait. La CGT Finances a dénoncé cette situation et a fait remarquer que l’Administration avait été négligente et aurait dû prendre ses dispositions concernant ce « pré-déménagement »; d’autant plus que cette nouvelle fusion a été imposée aux agents (contre l’avis des organisations syndicales) et qu’elle connaissait la date du déménagement depuis plusieurs mois. En outre, l’Administration préfère fermer les yeux sur les conditions de travail et la prévention des risques. Nous avons également fait remarquer que pendant ce temps (1 h à une heure et quart) les personnes au guichet ont dû patienter et que la veille Delta, ainsi que les renseignements téléphoniques n’ont été assurés qu’au minimum; et que de ce fait, la Charte Marianne qui définit les bases de la Mission du service Public, n’a pas été respectée. La CGT Douane a également noté que cette situation était un argument supplémentaire pour que M LABORDE accorde 3 jours d ‘autorisation d’absence pour les agents de Paris-Temple et Paris-Principal, ayant subi la fusion et ses conséquences néfastes. M LABORDE n’a pas jugé utile de répondre favorablement à cette demande de la CGT, car selon lui, les jours accordés pour la précédente fusion (Paris-Principal et Paris-Ney le 01/04/2010) étaient justifiés, mais pas dans ce cas. La CGT Finances a rétorqué que cette demande était autant justifiée que la précédente car une fusion a été subie par les agents de Temple et de Paris-Principal et qu’elle a entraîné les mêmes difficultés et contraintes d’ordre psychologique (tension nerveuse, stress accru, dépressions …). En conséquence, la CGT Finances dans son ensemble a dénoncé le manque de considération de l’Administration face aux problèmes causés par la fusion.
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