Monsieur le Président,
Une fois de plus, ce CDAS se tient dans un contexte économique et social en pleine régression, conséquence de la crise systémique capitalisme.
Les seules réponses politiques ont consisté, sous la pression des marchés financiers et des agences de notation, à multiplier les plans d’austérité qui ne pourront que nourrir et amplifier la crise.
Les agents des administrations financières subissent de plein fouet les conséquences des suppressions d’emplois, des restructurations, du gel des salaires, de la gestion individualisée des « ressources humaines »… autant de réformes régressives qui font que les conditions de vie au travail deviennent insupportables.
D’autres choix sont possibles comme les propositions crédibles et porteuses de progrès social portées par la Fédération des Finances CGT : réformer la fiscalité en profondeur, créer un pôle financier public, établir un mécanisme de crédits à taux réduits, contrôler les aides aux entreprises, contrôler l’économie, développer les politiques publiques…
Pour toutes ces raisons, la fédération des Finances CGT s’inscrit totalement dans le mot d’ordre unitaire de la journée d’action du 11 octobre 2011 « Pour un autre partage des richesses ». C’est par la grève et la participation massive aux manifestations que les agents des Finances imposeront d’autres choix.
Nous ne sommes pas seuls, de nombreuses mobilisations se déroulent dans le monde, en Europe et dans notre pays, notamment dans l’enseignement le 27 septembre et avec les retraités, le 6 octobre.
Dans ce contexte de mobilisation, les restrictions budgétaires auxquelles sont soumis l’ensemble des services se reflètent dans le présent compte rendu d’activité 2010 de la délégation de l’action sociale de Paris.
Ainsi, la baisse du niveau d’emplois sociaux au sein de la délégation de Paris empêche que des prestations soient correctement rendues aux agents. Exemple, l’insuffisance de correspondantes sociales à la DGFIP pour assurer l’interface nécessaire entre les associations (AGRAF, ALPAF et EPAF) et la délégation (3 correspondantes pour plus de 6500 agents). Exemple encore, les personnels de délégation mis à disposition dont le nombre aurait été mis à mal sans l’intervention unitaire des Fédérations cette année. Exemple toujours, la médecine de prévention avec un emploi de médecin non remplacé et un nombre d’infirmières en baisse. Autre exemple enfin, les assistants de service sociaux avec là aussi un emploi en moins impliquant une baisse des consultations et des permanences de site.
Concernant la restauration collective à Paris, qui a fait l’objet d’un groupe de travail le 10 février 2011, pose toujours un certain nombre d’interrogations et de problèmes, à savoir :
– S’agissant des conventionnements, nous n’avons toujours pas de réponse ou solution acceptable pour les sites de « Saussure » dans le 17ème, de Saint-Pertersbourg (17ème), de St-Hyacinthe dans le 1er….un point d’information semble nécessaire sur le conventionnement mis en place pour le site « Grandes Carrières » (18ème). Dernièrement, la délégation CGT vous a interpellé afin de trouver une solution rapide de restauration pour nos collègues douaniers de la gare du Nord.
– S’agissant d’Agraf : nous n’avons pas de réponse de la DGFIP sur les études menées pour la mise en place des restaurants Argonne et Paganini où nous demandons une restauration avec cuisine intégrée (sur place) ; pas de réponse non plus sur l’ouverture du restaurant du site d’Ivry ; nous souhaiterions éventuellement un point sur les travaux des restaurants de Bercy. Nous sommes de surcroît très inquiets de la baisse de qualité intervenue sur deux satellites de la cuisine centrale Pali-kao. En effet, un grand nombre d’agents boycottent les deux restaurants BERLIOZ et Georges Sand.
– En matière d’arbre de Noël, nous déplorons, depuis plusieurs années, que le choix du spectacle se restreigne à deux choix : cirque ou cinéma, faute de crédits suffisants.
– S’agissant des mini-colos, l’effet de crise continue à jouer à plein sur le nombre des inscriptions en baisse. A moins que les thèmes des séjours retenus ne soient pas tous en phase avec les attentes des familles.
– Sur les actions de santé publique, nous revenons sur notre demande d’un point exhaustif de ces opérations ainsi que sur les partenariats, notamment avec la MGEFI.
Nous nous arrêterons là dans notre catalogue et reviendrons en détail sur tous ces points au cours des débats.
Merci Monsieur le Président.