Cette CAPL s’est tenue le 3 juin 2019 et était présidée par Mme PETITJEAN.
La CGT Finances Publiques Paris a encore une fois pointé les sous-effectifs chroniques à Paris. En chiffre, cela se traduit par l’aggravation du nombre de postes vacants qui étaient de 471 au 1er septembre 2018 et qui sera de 470 au 1er septembre 2019.
En plus de ces postes vacants, il faut prendre en compte les temps partiels qui équivalent à 29 agent.e.s à temps plein soit un total pour Paris de 499 postes vacants. Ces vacances ne seront qu’en partie compensées par les agent.e.s à la disposition du directeur (ALD) , déplaçables à volonté pour combler les trous. Il restera malgré tout 65 postes vacants à l’issue de ce mouvement.
Nous avons dénoncé la politique de destruction des règles de mutation en vigueur à la DGFiP pour les agents de catégorie A, B et C.
Pour le mouvement de 2020 ce sera :
La remise en cause de l’affectation RAN/missions/ structures dès le mouvement national qui relèverait d’un mouvement local : ce sera l’affectation au département pour tout le monde et la suppression du zonage pour les gros départements !
Nous avons également dénoncé l’obligation pour les collègues sortant d’école de rester 3 ans sur la RAN (résidence affectation nationale) qu’ils obtiennent en 1ère affectation, placé d’office par le directeur, sans possibilité de muter durant cette période sauf en cas de rapprochement de conjoint.
C’est une remise en cause du droit à mutation pour convenance personnelle à la DGFIP.
A Paris, nous dénonçons une nouvelle fois l’attitude de la direction qui refuse aux stagiaires la possibilité de remplir des fiches de souhaits.
Nous avons condamné les plans de suppression d’emploi à répétition dans notre administration, ainsi que le déficit de recrutement sur le plan national et local. D’ores et déjà, la situation est catastrophique dans les services, les tensions et la souffrance au travail de nombreux collègues ne pourront que s’aggraver, alors que l’abandon des missions ne peut que s’amplifier, dans le cadre d’une perpétuelle priorisation des tâches dans les services. La situation des effectifs, déjà calamiteuse, va inexorablement conduire à une perte de référence métier.
C’est pourquoi, la CGT Finances Publiques Paris continue de revendiquer :
- l’arrêt des suppressions d’emplois et des créations d’emplois à hauteur des besoins
- la suppression des postes à profil ou à avis (Équipes départementales de Renfort)
- le comblement des postes vacants
- le maintien des RAN à Paris et du zonage des affectations locales les plus fines possibles et prononcées à la résidence (ardt), à la structure, au service, sans limitation du nombre de voeux
- la possibilité aux collègues stagiaires de remplir une fiche de souhaits
En conséquence, après avoir défendu les choix des collègues, mais pour marquer sa totale opposition à la politique de destruction d’emploi et de remise en cause des règles de gestion à la DGFiP, la CGT Finances Publiques de Paris a voté contre ce mouvement local.