- Fusion des secteurs d’assiette du SIP 1er-2e et du SIP 8e
- Modification des horaires d’ouverture des CDFIP
- Budget 2019 et opérations budgétaires 2020
Monsieur le président,
Le 16 juillet 2019 vous convoquiez un CTL et nous vous interpellions de la façon suivante :
« On est là ! Mardi 16 juillet, vous convoquez un comité technique local avec à son ordre du jour la
fusion des secteurs d’assiette des SIP 6e, 15e Grenelle-Javel et 16e La Muette (…).
Ainsi, alors que vous refusez toujours de livrer aux agent.es les annonces relatives à la géographie
revisitée (notamment l’ajustement structurel du réseau que vous avez ficelé), ripolinée par le nouveau
directeur général en « nouveau réseau de proximité des finances publiques », vous faites mine de
maintenir un dialogue social.
Les élu.es et expert.es de la CGT Finances publiques ont fait le choix aujourd’hui de se présenter à
l’ouverture de ce CTL. Pour autant, ils ne se bercent d’aucune illusion sur votre écoute et votre prise en
compte des revendications des collègues.
Vous en avez de nouveau apporté la preuve le 9 juillet 2019 en vous livrant à un grand numéro de
marionnettes, lorsque 200 agent.es se sont invité.es à Réaumur en fin d’après-midi.
Vous n’avez eu de cesse de mettre en avant votre devoir de loyauté à l’égard du ministre et du directeur
général tout en affichant le plus grand dédain à l’égard des 4 800 collègues de Paris. »
Force est de constater qu’un an après rien n’a changé puisque vous vous réfugiez toujours derrière votre
loyauté au DG pour ne pas répondre aux demandes légitimes des collègues et de leurs élu.es à savoir
de la transparence dans le mouvement d’affectation local, de la transparence sur les critères d’attribution
des primes.
Enfin vous vous obstinez à refuser les tests COVID aux agent.es du 15ème qui le souhaitent.
Concernant l’ordre du jour de ce CTL, là non plus rien de nouveau, vous continuez de fusionner des
services tout en refusant de communiquer le NRP parisien ainsi que les services touchés par la
démétropolisation. De même, dans la droite ligne du recul du service public, vous réduisez les plages
d’accueil aux usagers.
Fusion des secteurs d’assiette du SIP 1-2 et du SIP 8
Tout d’abord nous ne comprenons pas ppourquoi les 2 fusions sont présentées différemment dans les
documents sauf à considérer que la fusion du SIP 1-2 est déjà effective.
Vous adaptez une fois de plus les structures aux suppressions d’emplois (-1 B et -1 C au SIP 1-2 et -1C
au SIP 8).
Nous le disons à nouveau, cela ne va en rien améliorer les conditions de travail des agent.es car la
charge globale de travail reste constante et il y a toujours de moins en moins d’emplois.
De plus, vos documents ne font pas état des effectifs réels au 1er septembre 2020. Prenez-vous
l’engagement de combler tous les départs et de ne pas laisser des postes vacants ?
Une fois de plus, dans les documents, nous n’avons aucune information sur le mode de fonctionnement
des services fusionnés. Y aura-t-il le maintien de compétences géographiques ? Y aura-t-il une
spécialisation selon les tâches (contentieux-gracieux, CSP de régularisation, gestion du PAS, MAJ
TH….)?
Une fois de plus, la CGT dénonce ces fusions qui n’ont pour but que de gérer la pénurie des effectifs et
de préparer des fusions de SIP dans le cadre du NRP.
Modification des horaires d’ouverture des CDFIP
Il y a 6 ans nous écrivions :
« Concernant la modification des horaires d’ouverture au public, il est clair que cette décision n’a fait
l’objet d’aucune concertation avec les agent-e-s, ni avec les organisations syndicales, ni avec les
usagers. Elle est le fruit d’une décision unilatérale et arbitraire, qui ne vise qu’à masquer le manque de
personnel et le fait que les agent-e-s ne peuvent plus assurer les missions de service public dans leur
intégralité et en dehors de toute priorisation. »
Comme pour les sujets précédents rien de nouveau sous le soleil.
Nous notons que vous reconnaissez enfin que E-CONTACT et l’APRDV sont des charges de travail
supplémentaire.
Enfin, vous vous rendez compte de la vertu d’une ouverture sur la pause méridienne alors que vous
l’aviez supprimée, preuve s’il en faut que le service à l’usager est le cadet de vos soucis.
BUDGET 2019 ET OPÉRATIONS BUDGÉTAIRES 2020
Pour la CGT, il est inacceptable que certaines dépenses incombant à la direction soit financées par le
budget du CHSCT a fortiori dans la période de pandémie que nous vivons. Dans le même temps, vous
avez refusé obstinément des dépenses visant à protéger la santé des agent.es votées par le CHSCT à
savoir l’achat de masques.
Comment ferez-vous tourner la boutique si vous faites disparaître les CHSCT et leur budget ?
Les élu.es et expert.es de la CGT attendent des réponses précises aux questions suivantes :
– Alors que la direction générale veut reprendre à marche forcée le NRP et la démétropolisation, vous
n’avez toujours pas communiqué sur ce sujet. Quels sont les plans pour Paris ? Quelles fusions et
déménagements de services ? Quelles missions devraient quitter notre direction ? Quelle destination?
Quelles sont les échéances ? Combien d’emplois devraient être supprimés à la DRFIP de Paris du fait
du NRP et de la démétropolisation ?
– Quels sont les critères d’attribution de la prime COVID ? Combien d’agent.es en ont bénéficié ?
Quelles sont la répartition et la quotité par catégorie ? Dans quelles structures ? Des structures ont-elles
été écartées et pourquoi ?
– La demande de test pour l’ensemble des collègues d’un site qui le souhaitent suite à la détection d’un
cas COVID 19 sera-t-elle satisfaite ?
– Mettrez-vous à la disposition des élu.es tous les documents préparatoires nécessaires à l’étude des
mouvements locaux et organiserez-vous des réunions dans le cadre des mutations comme cela est
organisé dans d’autres directions y compris au sein de la région Ile de France ?
– Comment seront organisés les accueils à partir du 15 juillet si les contrats des vigiles ne sont pas
renouvelés ? Il est hors de question que nos collègues soient chargés de la sécurité à l’entrée de nos
services avec tous les risques que cela comporte pour eux et pour le public !
En l’absence de réponse, les élu.es et expert.es de la CGT prendront leur responsabilité.