L’état d’urgence sanitaire publié le 23 mars 2020 et prorogé au 10 juillet prochain n’arrête pas le gouvernement dans sa frénésie de remise en cause des instances des CHSCT. Prévue au 1er janvier 2023, il souhaite maintenant accélérer la fusion des instances CT et CHSCT.
Or le CHSCT, réuni à grande peine, a prouvé son utilité dans ce contexte de pandémie par sa réactivité et ses propositions constructives, afin d’assurer la santé de nos collègues in situ. Lorsque les représentants des personnels ont demandé des masques, des solutions hydroalcooliques et des lingettes, l’administration, de manière péremptoire, nous a affirmé que ces outils de prévention n’étaient pas utiles, au mépris des règles sanitaires.