Edito
– DGFIP – France Télécom. Quels rapports ?
– 300 agents envahissent le CTPD emploi
– La CFE c’est DEG…
– Non à la rémunération au mérite
– Pouvoir d’achat : toutes les raisons d’agir
– La précarité dans la fonction publique
– [8ème RUE DE LONDRES : La direction en
fusion->613]
– [2ème RUE DE LA BANQUE : Petits fours-
et Pommard… ->622]
– [20ème PAGANINI : La DGFIP supprime des
emplois mais crée des fonctions !->624]
– [10ème PARADIS : les agents expriment leur
colère !->623]
– [DI de Montreuil : L’administration veut
rassurer… en vain->625] »>Le Pavé de Paname – N°2
Les Directions des Services Informatiques (DISI), structures interrégionales de pilotage, tant fonctionnel qu’administratif de la sphère informatique regroupant en son sein les CSI et les DI se mettent en place à partir du 1er septembre 2011. Or, le CTPC les concernant n’aura lieu que le 29 mars 2011et les groupes de travail au niveau national entre la Direction Générale et les OS n’ont donné lieu à aucun accord définitif sur les règles de gestion, sur le dialogue social, sur le maintien des CHS et sur l’harmonisation des régime indemnitaires des agents des deux filières.
Le personnel est inquiet de se retrouver dans le giron d’une DISI et d’être ainsi totalement détaché de la DRFIP (sauf pour la période transitoire de septembre 2010 à janvier 2011). Cette nouvelle structure aura en effet ses propres instances paritaires et, un périmètre d’action plus élargie. Changer de poste dans un cadre interrégionnal à l’avenir entraînera obligatoirement de fortes contraintes sur la vie des agents (éloignement du domicile…) dont on ne mesure pas encore l’impact.
Présentant ses voeux aux collègues du DI de Montreuil, la responsable n’a eu de cesse de rassurer les fonctionnaires sur leur devenir ce qui apparaît à la CGT inadéquat au vu des derniers développement de ce dossier. Le but était de permettre au DI de continuer de fonctionner jusqu’au 1er septembre 2011 en s’assurant que personne ne veuille partir. Même si un droit de retour est prévu en 2012, 2013 et 2014 pour les agents qui ne souhaite pas le rattachement administratif et fonctionnel à la structure informatique la plus proche et qu’aucun agent n’est contraint de rester, les personnels informatiques et administratifs sont inquiets. C’est ainsi que pour ces derniers (ex: service liaison recouvrement) rien n’a été prévu et la DG n’a pas été capable de dire s’ils seront rattachés administrativement à la DRFIP ou à la DISI dont le siège sera à Châlons en Champagne (51). Ils ne seront donc pas intégrés à la sphère informatique et auront le même sort que les administratifs des CSI à savoir qu’ils resteront sur place.
Quant à l’assistance, la Direction ne cesse de marteler que dans un premier temps ces personnels pourront continuer d’exercer leurs métiers sur leur site actuel (Montreuil et NDV) et selon les procédés et répartition des tâches existants entre CMIB et CMI La CGT revendique la nécessité que les fonction d’assistance soient exercées par des personnels qualifiés et que ceux ci soient rattachés à la structure informatique la plus proche. Concrètement cela signifie pour les CMIB et les CSI le rattachement au CSI ou au DI (considérés comme des Etablissements des Services Informatiques : ESI) le plus proche mais en aucun cas au siège de la future DISI. L’administration souhaite mettre en place des plateaux uniques virtuels (PUV) où les agents(CID + AD) qui seront affectés devront se spécialiser par blocs métiers mais assure que c’est le volontariat qui doit prévaloir. Qui peut sérieusement croire à ce genre de propos alors même qu’aucune garantie sérieuse n’est apportée par l’administration sur le déroulement des carrières (nouveaux statuts en cours d’élaboration) et sur la pérennisation des tâches actuelles ?
Attentif à l’avenir de ces personnels, la CGT mesure leur appréhension dans une période délicate. Notre syndicat, qui désire le rattachement de l’ensemble des personnels informatiques à la mission informatique (primes spécifiques, garantie de poste et maintien en situation locale) encourage les agents à rester vigilants face à leur employeur.