La commission d’enquête diligentée par le CHSCT suite aux nombreux droits d’alerte du 17e bd de Reims a dressé un constat accablant : accidents de service, fragilisation des personnels, nuisances nombreuses, etc.
Face à ses recommandations, les réponses de la DRFiP sont très loin d’être à la hauteur des difficultés subies par les agent‑es pendant ces 2 années de travaux.
Elle préconise notamment :
– une prise en charge en amont des personnels fragilisés par une pathologie ou une grossesse,
– une meilleure coordination entre les différents acteurs du chantier pour une meilleure transparence auprès des agent‑es,
– l’anticipation des travaux les plus nuisibles par des mesures de prévention et une fermeté accrue envers les entreprises,
– et avant tout une recherche systématique d’une solution immobilière de remplacement.
La DRFiP n’a fait que lister ce qu’elle avait mis en place (gazette des travaux, réunions) sans admettre la moindre défaillance. Il a fallu que les militants syndicaux du site et les représentants en CHSCT soient toujours en alerte pour exiger quelques compensations. Grâce à la mobilisation des personnels à plusieurs reprises avec l’appui des militants CGT, le site a été fermé au public et les agent-es ont obtenu 4 jours d’autorisations d’absence pour ne pas subir les nuisances de la… 4e phase de désamiantage.
À aucun moment la DRFiP de Paris n’a véritablement reconnu la dégradation des conditions de travail et le stress très important auxquels ont été exposés les agent‑es pendant ces 2 ans ; elle ne semble pas non plus prête à entendre ces préconisations pour les prochains gros travaux sur Paris. Les agent‑es apprécieront… et la mobilisation collective sera encore nécessaire.
Le Pavé de Paname – N°21