Telle est la question que l’on se pose en suivant les parcours chaotiques de certains Echelons Départementaux de Renfort de Paris-Est.
Entre les déploiements de masse qui conduisent à affecter simultanément 4 contrôleurs EDRA sur un seul SIE, les rotations qui permettent d’en déplacer un-e après seulement 4 mois ou les enracinements qui en bloquent un-e autre pendant 16 mois sur le même poste, les parcours sont… farfelus Les mouvements intervenus en septembre élargissent encore ces fantaisies et multiplient les affectations d’une spécialité professionnelle vers une autre.
Alors, même si les voyages forment la jeunesse, ils exposent les EDRA à des conditions de travail dégradées tout en imposant aux services destinataires une lourde charge de formation et aux usagers un service public au rabais.
En lien avec la question du respect de la doctrine des emplois, c’est la notion de renfort qui a toute son importance. Cet objectif ne peut être atteint qu’à la condition que les EDRA soient orientés avec un minimum de discernement ! La situation critique des effectifs n’excuse pas ce type de gestion des ressources humaines. Bien au contraire, elle rend d’autant plus indispensable une réflexion sérieuse avant tout mouvement intempestif.
A moins que la direction ne s’oriente vers une gestion expérimentale destinée à breveter l’EDRA du futur, il serait donc intéressant qu’elle explique sa stratégie. Alors, au prochain mouvement, réfléchira ou réfléchira pas ?
Pendant que certains encaissent, d’autres doivent………..éteindre la lumière.
– Instruction sur le temps de travail : retrait des mesures scélérates
– Ne touchez pas à nos règles de gestion !
– Un modèle de gestion des ressources dites ’’humaines’’ !?
– 1ère victoire pour les salarié(e)s du nettoyage grâce à la solidarité
– Pôle Enregistrement du 17ème
– Ex Paris Est : EDRA ? EDRA pas ?« >Le Pavé de Paname – N°12