Plus de 25% des agent-es de la DGFIP ont participé à la grève du 26 janvier dans le cadre de la journée de mobilisation des personnels de la Fonction Publique qui avait comme premier objectif le déblocage du point d’indice et l’augmentation des salaires. Ils ont été très nombreux à se retrouver aux cotés des autres fonctionnaires dans les manifestations qui se sont déroulées à travers tout le pays. A la DRFIP Paris, 26,16 % des agent-es se sont mobilisé-es pour dire « stop » à la mécanique pernicieuse du « toujours moins »… toujours moins de pouvoir d’achat mais aussi toujours moins de moyens et de personnels dans les services. Si dans le détail, il y a disparité par catégorie (catégorie C : 29,38%, B : 35,12%, A : 15,48% et A+ avec 3,41%)… de forts taux, dépassant les 40%, sont à relever dans les services du « réseau » mais aussi en brigades, BCR, PCE et SPF. Détail des taux de grève à Paris :
Cat. A+ | Cat. A | Cat. B | Cat. C | Totaux | |
direction | 0,79 | 9,58 | 23,11 | 16,72 | 15,75 |
CDI-SIP etCDIF | 5,48 | 22,9 | 40,2 | 36,18 | 34,59 |
SIE,SIE-SIP et PRS | 3,33 | 16,35 | 41,72 | 31,35 | 33,05 |
Trésoreries | 0 | 9,09 | 26,19 | 18,18 | 21,02 |
Brigades, BCR,PCE-ICE | 5,8 | 16,77 | 40,35 | 0 | 19,64 |
SPF | 5,88 | 0 | 31,11 | 26,92 | 23,66 |
En région, dans plusieurs directions, les taux dépassent les 30%, voire les 40, et certaines font même plus de 50%. Dans cette journée, les agent-es de la DGFIP ont aussi exigé avec force que soit mis un terme aux suppressions d’emplois, aux restructurations et fermetures de services, aux abandons de missions, qui génèrent une dégradation incessante de leurs conditions de vie au travail et l’accroissement des difficultés d’accès au service public pour nos concitoyens . Ils ont ainsi exprimé leur rejet de la politique d’austérité, menée par le tandem Hollande-Valls qui fait toujours la part belle aux intérêts de l’oligarchie financière contre l’intérêt général et qui est à la racine de toutes leurs difficultés quotidiennes. Cette mobilisation du 26 janvier vient en écho favorable à la grève reconductible entamée depuis une semaine par nos collègues de Vierzon pour l’emploi (en grève à 89,29% ce 26 janvier) et à toutes les actions revendicatives menées au niveau local dans les derniers mois. C’est dans ce sens qu’il faut rapidement poursuivre et amplifier l’action. C’est d’autant plus légitime face à la dernière provocation du Directeur général. Celui-ci vient en effet de refuser que des collègues de Vierzon en grève participent à titre d’experts au Comité technique de réseau du 28 janvier.
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