Aujourd’hui, vendredi 9 juillet, 450 agent.es de la DRFIP Paris (soit 14,6% des collègues devant être présents) étaient en grève, chiffre transmis par la direction (voir tableau joint).
Près de 200 d’entre eux avaient répondu à l’appel de l’intersyndicale CGT Finances Publiques Paris, Solidaires Finances Publiques Paris et FO-DGFIP 75 à se rassembler à Réaumur et interpeler Mariel . Celui-ci présidait le CTL sur le NRP à Paris qui se tenait en raison de la présence de la seule CFDT.
Les grévistes, accompagné.es des organisations syndicales, ont pris la décision d’envahir et donc d’interrompre ce CTL pour exprimer leur colère et leur rejet du plan de destruction du réseau et pour que le directeur réponde à leurs questions (interpellation lue à 3 voix par les secrétaires des OS en pièce jointe). Celui-ci s’est livré à un nouveau numéro de claquettes, n’apportant que peu de réponses concrètes et nous sortant du chapeau un nouveau site qui remplacerait celui de Tolbiac dans le 13ème (boulevard Vincent Auriol), site qui n’existait pas il y a une semaine dans les documents du CTL… Et c’est avec un culot monstre qu’il a osé affirmer que si nous avions dû attendre 2 ans ce plan mortifère, c’est parce qu’il « s’était battu bec et ongles pour sauver nos emplois » et qu’il « avait obtenu que tous les services restent à l’intérieur du périphérique (sic) ! ». Et Chateaubriand, Vierzon, Fécamp, c’est à l’intérieur du périph’ ?
Bronca générale des collègues présents qui devant tant de mépris sont partis en cortège jusqu’à l’hôtel de ville où une audience avait été demandée à la maire de Paris. Celle-ci ne nous a pas répondu à ce jour mais un sénateur (Pierre LAURENT, PCF), une députée (Danièle OBONO, LFI) et 2 conseillers de Paris (Danielle SIMONNET, LFI et Nicolas BONNET, président du groupe PCF) nous ont rejoints pour nous apporter leur soutien, qu’ils/elles ont exprimé lors de leur prise de parole.
Cette journée marque le début de notre résistance collective devant la mort de notre service public. Continuons tou.tes ensemble, sur tous les sites, dans tous les services à poursuivre et élargir la mobilisation !
La bataille ne fait que commencer, nous ne lâcherons rien !