Des SIP, SPL, CDIF, Brigades de vérifications, SIE, SFACT… plus de 400 agent-es du réseau ou des missions transverses se sont déplacé-es le 18 mai dernier à Réaumur pour parler concrètement de la vie de leurs services, et tout-es ont dressé le même constat : la dégradation progressive de leurs conditions de travail dans une DGFiP qui part à la dérive… Isolement, pression, tensions, informatisation des tâches, déménagements, manque de formation, incertitudes sur les missions et les statuts, réorganisations constantes, stress, démotivation, surmenage, tels sont les maux pointés par les collègues… la mise en place du RIFSEEP à partir du 1er janvier 2019 (individualisation de la rémunération, mobilité) ainsi que le blocage des carrières (concours, tableaux d’avancement) étant les « cerises » sur le gâteau!!! Tous en ont pointé la cause : les suppressions d’emplois dans notre direction soit près de 1 185 depuis 2010… Tous se demandent comment bien faire son travail dans ces conditions. Tous constatent la baisse des effectifs dans leurs services, les missions non assurées, l’instabilité constante dans laquelle ils-elles sont amené-es à travailler… sans compter le travail gratuit effectué par certains d’entre eux (écrêtement), de plus en plus fréquent !!! Le raz le bol est palpable, la colère gronde mais la direction fait la sourde oreille. M. Parini admet qu’il y a un problème mais reste droit « dans ses bottes » : continuer à faire des fusions et des restructurations de service pour continuer à supprimer des emplois pas dizaines! Ces méthodes ont montré leurs limites et leur inefficacité, nous le savons !!! Il nous faut donc nous mobiliser si nous voulons nous faire entendre. Le Pavé de Paname – n°32
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