La Loi de Finances 2015 se décline à la DGFIP par 2000
suppressions d’emplois. La conséquence pour la DRFiP
Paris se chiffre à -146 (- 9 A+, -58 A, -59 B, -20 C).
Précisons qu’ont été opérés 16 redéploiements de
postes d’autres ministères liés au transfert à la DRFiP
Paris de la dépense des préfectures (SFACT). Mais,
nous n’avons aucune garantie que les 16 postes seront
au final pourvus.
Paris a subi 843 suppressions d’emplois depuis la
création de la DRFIP en 2010, soit prés de 15% des
effectifs. Sont à noter : une contribution des cadres A+,
des suppressions dans les services de direction (-62).
La direction présente des « corrections » notamment
pour « valoriser » l’accueil en dotant à ce titre Paris de
8,3 ETP. Mais au final, c’est –28 pour les SIE et –25 pour
les SIP : de qui se moque-t-on ? !
Le résultat est un déficit en emplois sur l’ensemble des
catégories. En effet, et notamment au regard des
saignées massives de cadres C opérées les années
précédentes, l’impact de la suppression d’un seul emploi
(qu’il soit de catégorie A, B comme C) est aujourd’hui
insupportable. Ajoutons à cela, plus de 200 postes
vacants. Les services sont exsangues, les agents ne
peuvent plus accomplir l’ensemble de leurs missions et
leurs conditions de travail se dégradent toujours plus !
Tous les services sont impactés (cf voir tableau des suppressions d’emplois à paris dans le PDF joint).
En lien avec la pénurie d’emplois, mais aussi afin de
permettre de nouvelles suppressions, la DG et la DRFiP
Paris s’attaquent aux règles d’affectation en mettant en
cause à chaque occasion le principe de l’affectation la
plus fine possible.