Parce que la Direction a opté pour une logique de concentration (disparition d’une trentaine de trésoreries), parce qu’elle a fait payer un lourd tribut aux SIP en terme de suppressions d’emplois, les conditions d’accueil ne sont plus acceptables tant pour les agents que pour les contribuables.
Cette logique concentrationnaire n’a pu qu’aboutir à l’allongement des files d’attente et à la montée des incivilités, provoquant ainsi stress pour les agents, pour qui l’écrêtement horaire est devenu monnaie courante, comme pour les contribuables.
Quant à la logique de front office / back office, renforcée par des programmes immobiliers absurdes (accueil et caisse au rez-de-chaussée, recouvrement dans les étages), elle n’a pu que conduire à un isolement de l’accueil des autres services.
A cela s’ajoutent des protocoles entre SIP aux contours fluctuants qui ne peuvent déboucher que sur un accroissement des tensions entre collègues et lors des échéances, pour les SIP chargés de l’accueil, sur des difficultés croissantes pour mener à bien le recouvrement contentieux.
Les conséquences sont désastreuses pour les agent-e-s chargé-e-s de l’accueil, soumis à de lourdes contraintes de planning et de remplacement de guichet ou de caisse. C’est ainsi que déposer des congés sans risque de refus et bénéficier de l’amplitude des horaires variables devient exceptionnel.
En outre, les besoins d’accueil en matière de mensualisation et de prélèvement à l’échéance ont été sciemment sous-évalués depuis le transfert au CPS (Centre Prélèvements Service) de Montpellier en omettant de tenir compte de la charge de travail que constituent l’explosion des appels téléphoniques, des mails arrivant maintenant par plusieurs canaux (BALF, GAÏA) et en ignorant les pics d’affluence aux guichets lors des échéances des tiers et de la PPE.
La Direction fait de l’accueil un sujet de priorité. Pour la CGT, cela ne peut se résumer qu’à un vœu pieu. L’accueil doit être doté de moyens tant humains que matériels à la hauteur des enjeux de la mission.
Sommaire
– Quand le financement de l’action publique n’est pas une priorité
– Des dizaines de millions d’euros de pertes
– Impôts Directs : des conditions d’accueil déplorables
– Recettes Non Fiscales : CHORUS ignore qu’il peut y avoir des indus
– Recouvrement contentieux des produits locaux : vers un abandon de mission ?
– Amendes sur Paris« >Le Pavé de Paname – Spécial Recouvrement