La Fonction publique, c’est 5,4 millions
d’agent-es, dont 3,3 millions de femmes, soit
62 %. L’écart salarial entre les femmes et les
hommes titulaires y est de 19 %.
L’écart salarial femmes-hommes est de :
➜ 14,4 % dans la Fonction publique d’État
➜ 8,3 % dans la Fonction publique territoriale,
➜ 21,4 % dans la Fonction publique hospitalière.
Dans les trois versants, 82 % des temps partiels sont
occupés par des femmes.
Dans une période où les droits des femmes sont
constamment remis en cause, nous devons faire de
ce 8 mars une grande journée pour l’émancipation
des femmes au travail et dans la société.
Nous devons gagner l’égalité,
les employeurs publics
doivent être exemplaires en la matière.
Régulièrement la CGT interpelle les différents
employeurs :
– pour rappeler l’interdiction du gel de note
pendant les congés maternité ;
– pour supprimer les quotas des promus-promouvables
pour l’accession aux grades supérieurs
(conséquence des temps partiels, des
absences afférentes à la grossesse) ;
– pour la titularisation des agent·e·s ;
– pour la reconnaissance de la catégorie active
pour certaines professions dont la pénibilité
est incontestable ;
– pour la revalorisation des grilles salariales
des métiers à prédominance féminine afin d’accéder
à l’égalité salariale et pour la reconnaissance
des qualifications exigées ;
– pour le maintien des RTT et congés annuels
pendant la maternité ;
– pour la revalorisation des pensions de retraite
où les femmes subissent les conséquences des
maternités, de prise en charge familiale, et des
bas salaires dans des métiers peu reconnus.
Toute l’année, mais aussi ce 8 mars, journée internationale
de lutte pour les droits des femmes, n’hésitez
pas à joindre le syndicat CGT de vos établissements,
services et collectivités.
Des manifestations, des rassemblements
et initiatives, des heures d’information et
des débrayages à 15 h 40 sont organisés
pour exiger une réelle égalité.
Ensemble obtenons :
– L’égalité salariale ;
– La fin des discriminations liées à la maternité
sur l’évolution de carrière ;
– L’obtention du droit aux RTT suite aux congés
maternité, paternité et adoption ;
– La fin des violences sexistes et sexuelles avec
un véritable plan de prévention.
L’égalité
professionnelle
n’est pas un cadeau,
c’est un droit !
Le 8 mars,
manifestons et
mobilisons-nous
partout sur le
territoire.