CHS-CT CANICULAIRE du 23 juin La DRFiP ne se mouille pas mais prend des risques sur NOTRE santé Du fait des températures très élevées et persistantes, des droits d’alerte ont été déposé par la CGT et par Solidaires le mercredi 21 juin. Devant l’absence de mesures efficaces, généralisées, et suffisamment explicites, de nature à supprimer le risque pour la santé des employés des finances au travail, un CHS-CT dit extraordinaire s’est tenu le vendredi 23 juin. Pour l’Administration, les solutions apportées sont simples :
- il fait chaud, éteignez la lumière !
- il fait chaud dans les étages, que les agents aillent dans les locaux climatisés !
- ils ne peuvent pas y travailler, qu’ils y amènent de la lecture !
- vu les températures caniculaires les agents sont plus en sécurité au travail que, isolés, chez eux.
Rappelons quelques certitudes :
- éteindre une lumière quand il fait 33°C, n’est plus très utile en terme de réduction de chaleur
- à part sur le site de Banque, il n’existe aucun local climatisé pouvant accueillir une centaine de collègues
- la très grande majorité de nos tâches est informatisée
- quitte à ne rien pouvoir faire au travail, autant rester chez soi !
La direction ne s’est pas illustrée par une grande humanité et a même reproché au directeur régional du Rhône de ne pas avoir obéi à la DG en autorisant la journée continue de 7h30 à 13h30. La CGT a remis les pétitions de plus de 200 agents de plusieurs arrondissements demandant la ré-instauration du dispositif adopté en 2015 et 2016. La médecine de prévention est affirmative : en cas de canicule, il ne faut pas attendre 33° pour déclencher l’alerte, dès 30-31° dans les bureaux il existe un vrai risque accru d’accident de santé au travail pour toutes les populations. Rappelons que les périodes de canicule sont appelées à se multiplier en nombre et en temps. A partir de 30-31°, les ventilateurs ne servent plus à rien pour refroidir l’atmosphère. Les hauts fonctionnaires des Institutions Européennes ont l’autorisation de quitter leur bureau dès que la température y dépasse les 32°. N’acceptons plus de travailler au delà de 32° dans les bureaux. La direction s’estime en avance par rapport aux préconisations légales et n’envisage pas d’investissement supplémentaire pour le confort des agents (hormis l’achat de thermomètres). Rappelons que la mesure la plus efficiente et la moins chère en temps de canicule, c’est de renvoyer les collègues chez eux l’après-midi. On n’est pas des lézards ! Défendons notre santé au travail, et, à la prochaine canicule, appliquons collectivement des droits de retraits individuels !
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