Il n’y a pas d’un côté les revendications de la DGFIP et de l’autre une loi de casse du code du travail qui ne concernerait
que les salariés du privé. C’est aux mêmes logiques, aux mêmes choix, aux mêmes politiques que nous sommes tous
et toutes confronté-es. Face à la férocité anti-sociale du gouvernement et du MEDEF tout justifie le développement
de nos luttes à la DGFIP comme dans les autres secteurs. Tout justifie de faire converger nos revendications et nos
mobilisations.
C’est ensemble que nous devons et que nous pouvons gagner pour peu que nous unissions nos forces dans l’action collective.
Evidemment, rien ne nous est épargné de la part de ce gouvernement, du Medef et des médias qui les servent.
Culpabilisation, insultes ignobles allant jusqu’à comparer les grévistes à des terroristes, accusations de sabotage
économique, tentatives d’opposition des victimes des inondations ou des amoureux du football aux grévistes, voilà
ce qui fait la « Une » permanente d’une actualité préfabriquée.
Cette démarche n’a qu’un seul but : masquer l’entreprise de régression sociale qui est à l’oeuvre à la fois sous l’égide du projet de loi travail mais tout autant avec les attaques contre le statut général des fonctionnaires (PPCR, RIFSEEP), les 35H notamment dans la fonction publique avec le rapport Laurent, et les « lignes directrices » du Directeur général des Finances publiques.
Ces « lignes directrices » enrobées dans un discours policé promettent en effet la DGFIP à une véritable liquidation de ses missions et ses agents à l’arbitraire et au « bon vouloir » des directeurs locaux.
Aucun agent de la DGFIP aux prises avec une vie professionnelle de plus en plus difficile, confronté aux
restructurations et suppressions d’emplois incessantes, malmené par des conditions de vie au travail toujours
plus dégradées ne peut se reconnaître dans une telle perspective.
C’est notre engagement dans l’action pour nos revendications qui doit faire les « Une » de ce mois de juin.
LA CGT FINANCES PUBLIQUES APPELLE LES PERSONNELS :
– À développer les actions à la DGFIP en s’appuyant sur les modalités initiées dans un certain nombre de
départements ;
– À mêler leurs revendications à l’exigence du retrait de la loi El Kohmri ;
– À participer à la votation citoyenne proposée par les organisations syndicales ;
– À une grève massive à la DGFIP comme dans les autres secteurs le 14 juin 2016 et à participer à la
manifestation nationale unitaire à Paris le même jour à l’appel des syndicats CGT, FO, FSU, SOLIDAIRES, UNEF,UNL, FIDL.
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