2014 est, une nouvelle fois, marqué à la DGFiP par les suppressions d’emplois. Malgré l’annonce de la fin de la RGPP, le « changement » se traduit par … 2002 destructions de postes sur l’ensemble du territoire (-125 A+, -315 A, -562 B, -1000 C) auxquelles s’ajoutent de lourdes restrictions budgétaires. Les agents de la DGFiP, avec leurs organisations syndicales Solidaires, CGT, et FO n’acceptent pas cette situation qui remet en cause leurs missions de service public, accentue encore la dégradation de leurs conditions de travail et génère une perte de droits, notamment celui à muter. La DRFiP Paris a subi 681 suppressions d’emplois depuis sa création en 2010, soit environ 10% de ses effectifs. En 2014, encore 154 suppressions d’emplois (-8A+, -47A, -93B, -6C), auxquelles il faut ajouter 27 suppressions pour « régularisation » de postes vacants dans le tableau des emplois, soit au total 181 suppressions ! Les services sont exsangues ! Il faut des emplois à la hauteur des charges de travail, et des recrutements au niveau des enjeux. Il est inadmissible de supprimer ne serait-ce qu’un emploi dans notre direction ! La démarche stratégique dans son ensemble, comme les menaces sur les droits et garanties des personnels, ne sont là que pour adapter notre administration aux pénuries d’emplois et à l’austérité budgétaire. Les agents voient leurs conditions de travail se dégrader. Quant aux usagers, ils sont contraints d’attendre des heures pour obtenir le moindre renseignement. C’est pourquoi les organisations syndicales Solidaires, CGT et FO exigent l’arrêt des suppressions d’emplois et le recrutement immédiat d’agents sous statut pour combler l’ensemble des postes vacants. Pendant toute la période de janvier à mars, les organisations syndicales appellent à organiser localement le plus grand nombre d’actions unitaires au cours des « jeudis noirs de la DGFIP » : rassemblements, interpellation de la direction, pétitions, communiqués de presses, etc. dans la perspective de la réussite d’une grève nationale massive le 20 mars, seule riposte à cette situation catastrophique ! Nous n’abandonnerons ni nos missions, ni nos droits ! Toutes et tous, ensemble, interpellons M. PARINI, directeur de la DRFiP, le jeudi 23 janvier à 9h00, avant l’ouverture du CTL suppressions d’emplois, (11 rue de la banque 75002 Paris), pour exprimer notre ras le bol et nos légitimes revendications. Nota : une demande d’audience collective a été demandée auprès de la direction pour le 23 janvier matin afin de permettre aux agents d’être entendus par M. Parini.
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