Dans la continuité des politiques d’austérité européennes et gouvernementales, la lettre de mission de Mme Lebranchu, balisant les commandes de différents rapports, veut s’attaquer directement à nos statuts et à nos rémunérations : remise en cause des catégories A, B, C, développement de la mobilité imposée et interministérielle, des postes à profil, instauration d’une nouvelle prime au mérite (IFEEP) généralisable en 2015 et englobant l’ensemble de notre régime indemnitaire « remis à plat » (avec par exemple remise en cause des statuts particuliers et des ZUS)…
La ministre va jusqu’à remettre en cause la pertinence même des modes de recrutement par concours nationaux au sien de la Fonction Publique d’Etat. De toute évidence il faut faire barrage à ces projets régressifs.
Sériées sur les cadres C pendant de nombreuses années, ces suppressions touchent aujourd’hui l’ensemble des catégories même si les cadres C restent les plus touchés.
Afin de poursuivre ces économies d’échelle, la démarche stratégique est le nouveau « Dada » de notre administration afin de casser la structuration même de la DGFIP, diminuant toujours plus notre réseau de proximité, en reculant d’avantage dans la réalisation des missions quitte à externaliser et à privatiser.
Le projet est clair : transformer notre administration prioritairement en prestataire de service au bénéfice des entreprises (avec par exemple la mise en place des tiers de confiance dans le prolongement des rescrits, ou de postes dédiés en SIE).
La démotivation, la perte de repères et la souffrance au travail ne cessent de se développer.
L’administration veut adapter nos règles de gestion à cette pénurie d’emplois en mettant en place un plan d’évaluation régulier de ces règles (délais de séjour, cartographie des résidences d’affectations nationales), un profilage des postes, etc. Mais les agents ne sont pas dupes et les mobilisations sous forme de rassemblement au pieds de sites, de pétitions, de lettres ouvertes, de blocages de l’accueil, d’audiences collectives auprès de la direction se multiplient. Les agents ont bien raison de ne pas baisser la tête !
Ce qui peut être gagné localement est bien légitime et appelle à la convergence des luttes.
La ministre va jusqu’à remettre en cause la pertinence même des modes de recrutement par concours nationaux au sien de la Fonction Publique d’Etat. De toute évidence il faut faire barrage à ces projets régressifs.
2564 suppressions d’emplois pour notre ministère en 2014, 1988 pour la DGFIP (30 000 depuis 2002) : le massacre continue ! |
L’administration veut adapter nos règles de gestion à cette pénurie d’emplois en mettant en place un plan d’évaluation régulier de ces règles (délais de séjour, cartographie des résidences d’affectations nationales), un profilage des postes, etc. Mais les agents ne sont pas dupes et les mobilisations sous forme de rassemblement au pieds de sites, de pétitions, de lettres ouvertes, de blocages de l’accueil, d’audiences collectives auprès de la direction se multiplient. Les agents ont bien raison de ne pas baisser la tête !
Ce qui peut être gagné localement est bien légitime et appelle à la convergence des luttes.
Alors réussissons la tenue des Etats Généraux nationaux organisés le 04 décembre à la Bourse du Travail de Paris par la CGT, Solidaires, FO et CFDT à la DGFIP, et gagnons le rapport de force au quotidien dans la perspective d’une mobilisation nationale massive à la DGFIP, toutes et tous ensemble ! |