Voici une copie du mail envoyé à M Pery, gérant intérimaire de la DRFIP et Président du CHS-CT.
Organisation de l’accueil et travaux de l’HDI du XVII ème:
Monsieur le Président du CHS-CT, Monsieur le DRFIP de Paris et d’IDF,
M. Egalis a déposé plusieurs droits d’alerte, le dernier étant le 23 juillet, sur la situation de l’immeuble BD de Reims. Or la situation c’est actuellement encore dégradée. Hier, le 6 août 2012, nous avons été informée par les collègues du 17ème que la collègue de l’accueil avait vécu une première semaine d’août infernale (bruit, poussière, etc.). Mme Brenière s’est rendue sur place pour des raisons professionnelles et elle a rencontré l’agente, qui est à l’accueil. Cette collègue a rempli le cahier registre santé (ci-joint copie) le 2 août. La situation est la suivante : le hall d’accueil est divisé en deux ; un cloisonnement a été fait, la partie droite permet l’accès aux ascenseurs et le passage du public. Notre collègue avait été déplacée du SAS d’entrée pour aller dans cette partie droite du hall (suite à droit d’alerte dans lequel nous avions demandé que la collègue ne reste pas dans ce SAS), mais malgré le cloisonnement la réverbération du son des travaux dans le hall d’accueil est tellement insupportable qu’elle a demandé à réintégrer le SAS d’entrée, ce qu’elle a fait cette semaine. Sur place Nathalie Brenière a rencontré M. Devals le chef de service de la collègue, qui lui a assuré qu’elle pouvait « à tout moment » se replier au 4ème étage, dans un bureau où elle peut assurer le standard. Le problème est que pour se replier au 4ème, elle doit se faire remplacer par un collègue qui n’est pas toujours disponible (et qui fait le courrier). Donc concrétement elle se « censure » et reste à son poste plus que nécessaire. D’autant plus que cela ne résout pas le problème, puisque les nuisances restent les mêmes , que ce soit pour elle ou son collègue qui la remplace quand elle va en zone de repli. De plus, notre collègue a un problème d’oreille qui a été détecté récemment par le médecin du travail. Mme Brenière a insisté auprès de la collègue pour qu’elle se fasse remplacer le plus possible, en avisant à chaque fois son chef par téléphone ou mail. M. Devals nous a informé qu’une réunion de chantier se tenait ce matin mardi 7 août, et qu’il allait améliorer le confinement du rez-de-chaussée, et qu’il était informé du problème de santé de la collègue. Toutefois , nous ne voyons pas comment on peut améliorer la situation de façon satisfaisante, vu que le SAS d’entrée est contigu à la zone de travaux, séparé par une vitre et une ouverture mal obturée (ancienne porte). Même si on obture mieux la porte, le passage pour accéder aux ascenseurs est ouvert en continu (partie droite du hall). Deuxième problème : selon les collègues, à la fin de cette semaine, vendredi 10 août, un autre collègue filière gestion publique va occuper le SAS. Bien évidemment dans les mêmes conditions d’inconfort (bruit, toilettes au 1er étage). L’administration « anticipe » ainsi la réception des contribuables qui ne va pas manquer de s’intensifier dans la deuxième quinzaine d’août avec l’émission des premiers avis d’imposition puis TH, etc… Entre le bruit des travaux, la réception du public et le manque de sécurité (collègues isolés dans ce SAS, flux financiers inévitables pour le paiement, même si a priori le collègue ne sera pas habilité à recevoir des espèces), la situation ne sera pas supportable. Un droit d’alerte puis de retrait est dès à présent envisagé, si la situation actuelle n’évolue pas vers une solution définitive. C’est à dire le retrait des agents des sources de nuisances et de dangers, même temporaires. Nous restons dans l’attente des solutions que vous comptez apporter à cette situation intolérable. Pour les représentants de la CGT au CHS-CT de PARIS, le secrétaire Didier Laplagne
Attached documents