Les sections syndicales CGT Finances Publiques et FO DGFiP s’adressent solennellement à vous à propos de l’évaluation professionnelle des cadres de la DRFiP Ile-de-France et Paris.
En effet à la suite de votre réponse à leur interpellation, les sections syndicales CGT Finances Publiques et FO DGFiP font part de leur profond désaccord avec le dispositif arrêté.
La fiche du 22/03/2013 mise en ligne sur l’Espace Info Cadres d’Ulysse Paris prévoit que pour les cadres supérieurs l’évaluateur est le supérieur hiérarchique direct (SHD) ; elle précise également que:
« La notion de supérieur hiérarchique direct N+1 est une notion fonctionnelle. Dès lors rien ne s’oppose à ce qu’un IDIV HC soit désigné comme évaluateur de tout cadre placé de fait sous son autorité quand bien même ils auraient le même grade. A cet égard, il est précisé qu’un cadre exerçant au sein d’une structure déconcentrée (Poste comptable PCE) sera évalué par son chef d’unité.»
Il ressort de ce dispositif qu’à PARIS les IDIV adjoints seront évalués par les chefs de poste et que les IP adjoints de direction le seront par leur AFIPA.
Or, la note, en date du 20/03/2013, du chef de service des ressources humaines de la DG, monsieur Hugues PERRIN, expose quant à elle : « A l’occasion des remontées via la fiche d’information mensuelle, des précisions nous ont été demandées sur la notion de supérieur hiérarchique direct et en particulier sur son application aux IDIV adjoints en poste comptable.
La notion de supérieur hiérarchique direct (SHD) est une notion fonctionnelle et indépendante de considérations de grade. Concrètement, le SHD est la personne qui, au quotidien, organise le travail de l’agent et contrôle son activité.
L’entretien professionnel des cadres A+ adjoints en poste comptable devrait donc logiquement être assuré par le chef du poste comptable.
Toutefois, certains IDIV adjoints s’étonnent que leur entretien soit conduit par leur chef de poste, parfois de même grade, alors que par le passé, ils étaient reçus par le directeur ou son adjoint.
C’est pourquoi la note de campagne permet, si les cadres A+ le demandent expressément , que leur entretien professionnel ne soit pas conduit par le SHD, mais par les chefs de pôle, voire par le
responsable local lui-même. Bien entendu le SHD sera associé au dispositif en exprimant son avis.
Dans ces conditions, il conviendra, au sein d’une même direction, d’appliquer de manière identique le dispositif.»
C’est donc en contravention avec cette note DG du 20 mars que la fiche de la DRFiP du 22 mars a été publiée.
Les sections syndicales CGT Finances Publiques et FO DGFiP ont exprimé leur désaccord avec la position du Directeur Régional de Paris car elles constatent :
- une rupture d’égalité au niveau national car cette solution n’a pas été adoptée par l’ensemble les départements (à ce propos nous rappelons que tant les affectations que les carrières de ces cadres sont gérés par des CAP nationales);
- une rupture d’égalité puisque seule la DRFiP Ile-de-France et Paris se distingue par un tel dispositif non retenu par les autres DDFiP de l’Ile-de-France (voire au plan national);
- une rupture d’égalité en ce qui concerne le déroulé même de l’entretien notamment en ce qui concerne les prospectives en matière de carrière et de mobilité;
- une rupture d’égalité de traitement des cadres supérieurs qui appartiennent à un même grade selon qu’ils soient adjoints ou chefs de service et de fait votre décision dévalorise la situation des adjoints ( IDIV ou IP).
- que le Directeur régional applique intégralement la note DG du 20 mars, à savoir une application du dispositif de manière identique dans toute la DRFIP, sans procéder à aucune lecture sélective.
- que l’entretien de l’ensemble des cadres A+ de la DRFIP de Paris, comme la note de campagne le permet, ne soit pas conduit par le SHD mais par les chefs de pôle ou les AFiP adjoints sans démarche particulière de leur part.
Pour la CGT Finances Publiques
Le secrétaire de section,
Philippe CRASTE
Pour FO DGFIP
La secrétaire de section,
Dominique GUILLOT