La journée de grève du 22 mars a été très suivie aux finances et en particulier avec plus de 38% de grévistes à la DGFiP et plus de 41% à la DRFiP.
Les revendications des cheminots portent sur des revendications similaires aux notres : défendre nos emplois, nos salaires, nos statuts, nos conditions de travail et le service public.
L’accélération du rythme des suppressions d’emplois a de quoi nous inquiéter : le gouvernement s’apprête à supprimer 4000 à 5000 emplois par an aux finances publiques, après en avoir supprimé 1600 cette année !
La diminution du recrutement de fonctionnaires et le recours aux externalisations, souvent onéreuses, de tâches qui devraient être exercées directement par des agents publics sont des solutions imposées par l’Etat auxquels avec la CGT s’oppose.
Nos conditions de travail se détériorent du fait du manque d’effectif et si nous appelons à la grève avec les autres organisations syndicales des finances publiques à Paris le mardi 3 avril, c’est pour stopper cette hécatombre d’emplois. Ce gouvrernement doit abandonner ses projets néfastes au servie public et à toute la société.
A l’ordre du jour de ce CHS-CT, le Programme Annuel de Prévention de la DSFP APHP nous est présenté. Des agent.e.s ont été déménagé.e.s avant la fin des travaux au détriment des agent.e.s. La tenue d’un groupe de travail commun avec l’AP HP a été refusé aux organisations syndicales. Nous renouvelons notre demande de groupe de travail commun, avant le déménagement des services de la DSFP et de l’AP HP actuellement situés avenue Victoria et rue Saint Martin. Un groupe de travail est possible, car le groupe de travail n’obéit pas à un formalisme particulier. L’hopital Tenon aurait subi lundi dernier l’effondrement d’un plafond de l’ascenseur carré central. Nous demandons des informations à ce sujet.
La campagne IR va commencer et les moyens en personnel comme en mobilier sont insuffisants…et le gouvernement prévoit encore de les diminuer.
Le tableau de bord de veille sociale que vous présentez aujourd’hui aura l’utilité d’identifier des difficultés. Nous nous sommes refusés de diminuer le nombre d’indicateurs possibles. Toutefois, avec ou sans indicateurs, au quotidien dans les services, nous vivons une dégradation forte des conditions de travail et le mal être au travail se développe. La continuation de la même politique de suppressions d’emplois ne fera qu’accentuer cette dégradation.
Concernant les propositions de dépenses, depuis la délibération adoptée par le CHS-CT du 14 novembre 2016, le CHS-CT demande pour le centre des finances publiques du 20e arrondissement la création d’une nouvelle entrée sortie du personnel, éloignée de l’entrée public. Nous attendons une proposition de dépenses en ce sens.
Nous renouvelons la demande faite à ce que les membres du CHS-CT puissent disposer d’une messagerie type VPN. Nous constatons un manquement de l’employeur dans la mise à disposition de moyens modernes d’information et de communication aux représentants des personnels.
Concernant les informations relatives aux prestations d’entretien, nous sommes depuis plusieurs mois en attente des fiches des produits utilisés par les sociétés prestataires.
Enfin, à la CGT, nous savons que l’action collective des personnes peut freiner les gouvernements dans leur zèle et le recul des droits des personnels C’est pourquoi avec les autres organisations syndicales de la DRFiP, le 3 avril à partir de 9h à Réaumur, nous serons avec les personnels parisiens en grève pour exiger l’arrêt des suppressions d’emplois et la défense de nos statuts et du service public.