Nous demandions le nombre de gardien concierges dont nous dénonçons la disparition et revendiquons leur maintien et leur réimplantation là où ils n’existent plus. Nous souhaitions connaître les contrats de surveillance. Nous vous rappelions que la CGT estime que ces missions devraient être remplies par des agents du service public. Sans être partisans du tout caméra, nous demandions légitimement pour les représentants de personnels au CHS-CT une cartographie des caméras installées, et des dispositifs d’alarme anti-intrusion. Nous souhaitions connaitre également les sites ne disposant pas d’une 2e sortie distincte de l’entrée principale.
Monsieur le Président du CHS-CT Paris, Les agent-e-s de la DGFiP de Vierzon sont toujours en grève reconductible et ce depuis plus de 15 jours. Les collègues exigent la création des 7 emplois au regard des 10 départs en 8 mois ! Créer des emplois plutôt que d’en supprimer permettrait d’améliorer réellement les conditions de travail des agents. Le mécontentement est là. Des milliers d’agent-e-s des Finances l’ont exprimé par la grève du 26 janvier aux côtés des autres fonctionnaires. Nous sortons d’une période difficile suite aux attentats (et tout particulièrement à Paris) et le gouvernement tente de museler le mouvement social et syndical à travers la prolongation de l’état d’urgence et la condamnation en première instance à 24 mois dont 9 fermes pour les camarades de Goodyear. Le gouvernement continue une politique libérale, anti sociale, aux ordres du patronat et va jusqu’à reprendre des idées d’extrême droite avec la déchéance de nationalité…qui, tout le monde le reconnait, n’empêchera aucun acte terroriste. La CGT, comme les autres organisations syndicales, considère la sécurité des citoyens en général, et des agents des Finances en particulier, comme un sujet de préoccupation ne relevant pas d’un affichage de pure forme. C’est pour cela que dès le CHSCT extraordinaire du 5 février 2015, nous avons demandé un état des lieux sur les conditions d’accès aux centres des finances publiques. Nous demandions le nombre de gardien concierges dont nous dénonçons la disparition et revendiquons leur maintien et leur réimplantation là où ils n’existent plus. Nous souhaitions connaître les contrats de surveillance. Nous vous rappelions que la CGT estime que ces missions devraient être remplies par des agents du service public. Sans être partisans du tout caméra, nous demandions légitimement pour les représentants de personnels au CHS-CT une cartographie des caméras installées, et des dispositifs d’alarme anti-intrusion. Nous souhaitions connaitre également les sites ne disposant pas d’une 2e sortie distincte de l’entrée principale. Toutes ces questions un an après n’ont pas encore eu de réponses alors qu’entretemps nous avons connu les tragiques évènements du 13 novembre dernier. Au delà de l’ordre du jour de ce CHS-CT, la CGT vous a interrogé par mail à plusieurs reprises ( mails des 25,26,27 janvier et 5 février ci joint). A ce jour, aucune réponse ne nous est parvenue. En ce qui concerne la Douane, la CGT remercie l’Administration douanière d’avoir élaboré une note datée du 22/01/2016 sur la conduite à tenir face à un individu porteur d’un engin explosif; preuve que c’est une question qui lui tient à cœur. Mais d’un autre côté, l’Administration nous a communiqué la note DG et la note DI IDF datées du 7/01/2015 ; notes qui avaient déjà été communiquées au CHS-CT lors du GT sur la sécurité du 05/02/2015 et qui ne répondaient que partiellement aux questions posées par la CGT dans sa liminaire du 19/11/2015. Plus particulièrement, la CGT avait demandé un recensement des sites pour lesquels il existe une seconde sortie de secours, laquelle servirait de zone de repli en cas de danger imminent. A ce jour, aucun document relatif à cette question et à d’autres posées lors du GT du 05/02/2015 et dans la liminaire du 19/11/2015 ne nous ont été communiqués. La CGT est choquée par cette attitude de l’Administration et déplore cette absence de réponses. Lors du plénier du 27 janvier, vous vous étiez pourtant engagé, Monsieur Le Président, à répondre à nos questions diverses envoyées par écrit avant la tenue du plénier. Nous vous demandions par exemple – la date prévisionnelle d’installation des services du site de Belleville vers celui de Paganini avant que le délai de demande de dépot de la demande de mutation des agents dont le poste est supprimé soit dépassé (10 février) – une réponse au sujet du PRS Sud Ouest et aujourd’hui une lettre ouverte des agents vous a été remise lors du CTL DRFiP du 9 février – à connaitre les démarches que vous avez réalisées pour pourvoir aux postes d’assistants de prévention et de conseiller de prévention actuellement vacants Comment faire pour obtenir des réponses ? Des collègues s’interrogent eux aussi pour savoir comment faire pour obtenir des réponses. Ils font des demandes dans le DUERP, dans les Registres Santé et Sécurité au Travail, dans les fiches de signalement, dans des réunions avec leur hiérarchie,etc et n’obtiennent pas satisfaction. La souffrance au travail augmente. Pourtant, Monsieur Le Président, vous êtes soumis à une obligation de sécurité et de résultat concernant la santé au travail. La sécurité, c’est d’abord l’action et la mise en œuvre de mesures concrètes devant permettre d’éviter la réalisation des risques professionnels. La meilleure solution pour faire reculer la souffrance au travail est la solidarité collective et la mise en cause de la politique sociale du ministère. A force de ne pas répondre aux questions et de ne pas apporter de véritables solutions aux légitimes revendications des agents, la colère finira par éclater. Pour La CGT Finances au CHS-CT Finances Paris Fabrice Egalis Laurent Grangérac Marie José Lascaud Nathalie Brenière Jamel Mazouzi Laurence Normand
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