Malgré la pluie et le froid, dans plus de 250 cortèges , plus d’un million de salarié-es du public et du privé, de jeunes et d’étudiant-es ont défilé dans les rues pour exiger le retrait du projet de loi gouvernemental sur le travail.
Prétendant servir les intérêts des salarié-es en « favorisant l’emploi », ce projet répond en réalité à toutes les revendications du Medef, ouvre la voie à toutes les régressions sociales.
Dans le cadre d’un appel unitaire DGFIP CGT-Solidaires-FO à la grève et à manifester le 31 mars 2016, les agent-es se sont largement mobilisé-es depuis le 26 janvier, soit plus d’un-e agent-e sur cinq sur tout le territoire (23,2% à la DRFIP Paris).
La CGT exige un autre code du travail, plus protecteur des salarié-es, pour empêcher que le chef d’entreprise soit le maître absolu à bord. Elle exige surtout le retrait définitif de cette loi « travail ».
Avec l’ensemble des organisations syndicales à l’initiative de ce 31 mars, la DGFIP FINANCES PUBLIQUES va proposer de poursuivre et amplifier l’action, les grèves, les manifestations, notamment le 5 avril en direction des parlementaires, le samedi 9 avril et après, jusqu’au retrait de ce projet de loi et pour l’obtention de nouveaux droits sociaux.