Le 13 mars 2018, La CGT finances publiques était atterrée de découvrir un marché public lancé par la DGFiP concernant un appel d’offres sur la mise en place de deux cellules d’écoute psychologique :
A compter du 3 octobre dans le cadre du renforcement de l’écoute et du soutien au personnels elle a confié à Pros-Consulte, prestataire spécialisé, la mise en place de deux plateformes téléphoniques, l’une destinée à l’ensemble des agent-es et l’autre dédiée spécifiquement aux problématiques » managériales ».
« Ce service téléphonique gratuit, disponible 24h / 24h et 7j / 7j, offrira aux agent-es un lieu d’écoute privilégié pour aborder toute difficulté d’ordre professionnel et/ou personnel. Il permettra également aux managers de disposer d’une offre de conseils.
Les consultations seront réalisées par une équipe de psychologues diplômés, dans le respect le plus strict de l’anonymat et de la confidentialité des échanges. »
Simple dispositif d’écoute, coaching au rabais, le tout sous numéros verts gratuits : Merci Patron, la détresse est gratuite à la DGFIP…
Les risques organisationnels et psychosociaux liés aux nouvelles restructurations et aux nouvelles 2130 suppressions d’emplois conduisent mécaniquement à une augmentation des charges de travail, et au delà d’une maltraitance des conditions de travail à un mal être et une souffrance au travail.
Actrice d’une organisation du travail pathogène, la DGFiP se réfugie derrière le tout psychologique face à son obligation de résultat d’employeur en matière de santé physique et mentale.
Après le scandale de la « gestion des agent-es difficiles » selon de pseudo- critères psychologiques, les dirigeants de notre administration échaudés par les suites des procès des suicides à France Télécom s’achètent une bonne conduite à peu de frais !
Pour la CGT Finances publiques c’est le travail qui est malade et non les agent-es !