Le gouvernement Ayrault affiche une volonté de « maîtrise et de réduction des dépenses publiques », soit l’austérité pour les fonctionnaires et le service public pour satisfaire les engagements européens de réduire la dette et les déficits publics.
Il prévoit une baisse de 2,5 % des effectifs pour 2013-2015 (hors éducation, justice, police et gendarmerie) soit 15 000 emplois supprimés dans l’ensemble des ministères ce qui reviendrait à ne plus remplacer non pas un départ sur deux à la retraite mais 2 sur 3 comme cela est d’ores et déjà le cas aux Finances Publiques, mais 3 sur 4 voire 4 départs à la retraite sur 5. S’ajouterait une réduction de 7% en 2013 par rapport à 2012, de 4% en 2014 et 4% en 2015 des dépenses de fonctionnement pourtant indispensables à l’action publique.
La Cour des Comptes recommande notamment une forte réduction de la masse salariale dans la Fonction publique d’Etat : à la poursuite du gel du point d’indice, s’ajouteraient le blocage des avancements de carrière et la remise en cause des mesures catégorielles. De plus, l’Inspection Générale des Finances recommande de réduire les primes des agents A et B des Finances publiques.
En appliquant cette politique, le gouvernement prendrait la responsabilité d’aggraver les conditions de travail déjà dégradées des agents et d’altérer la qualité du service public.
La Fonction publique et ses agents ne sont pas une variable d’ajustement économique. Ils sont les vecteurs incontournables du progrès social et du bien être de toute la population.
Non à l’austérité
– Pour la défense de la sécu
– A la DGFiP, c’est la continuité sans le changement !
– Bd de Reims comme ailleurs, les promesses n’engagent que ceux qui y croient
– A la Recherche de la Formation Perdue
– Office National de Paye« >Le Pavé de Panamé – N°11