Le front national n’accédera pas à la présidence de la République, c’est une victoire pour la démocratie. Le score réalisé par ce parti xénophobe est la résultante des politiques anti-sociales et ce n’est pas le nouveau gouvernement qui va infléchir l’action de l’État vers plus de justice sociale : ordonnances, extension de la loi travail, sanctions accrues pour les demandeurs d’emplois, réforme régressive des retraites, 120 000 suppressions d’emplois dans la Fonction Publique, etc. Les salarié-es doivent se faire entendre !
Le 18 mai, 400 agent-es de la DRFiP75 se sont réuni-es à la direction. Elles-ils ont dénoncé les attaques contre les concours, contre les règles de gestion, le futur régime indemnitaire arbitraire (RIFSEEP), les 1 185 suppressions d’emplois à la DRFiP75 depuis 2010, des conditions de travail dégradées, des prises de congés difficiles, les restructurations permanentes et le coup de massue du prélèvement à la source qui va finir de déstabiliser les services.
Elles-ils ont interpellé en fin de matinée le directeur M. Parini. Celui-ci a assuré, la main sur le cœur, qu’il défendait les agent-es auprès de la DG et que les restructurations étaient un moyen d’absorber les effets des manques d’effectifs. Mais les restructurations permettent justement de continuer à supprimer des emplois. Son refus de tout bilan a été clair. Quant aux règles d’affectation, la remise en cause des Résidences Administratives Nationales est pour 2018 !
Les sujets ne manquent pas pour une mobilisation de tous les services fiscaux, comptables et fonciers à la DRFiP75, à la DGFiP !
La convergence des luttes est essentielle. La CGT DRFiP75 s’inscrira donc dans les initiatives inter- professionnelles du 6 juin (rassemblement parisien devant l’Hôtel de Ville) et de la semaine confédérale de défense des droits des salarié-es et des services publics (19 au 23 juin, avec temps fort le 22).