La sortie de la Grande-Bretagne de l’Union Européenne est révélatrice des désastres des politiques libérales et antisociales. Elle exprime le rejet des peuples des politiques d’austérité imposées par l’Union. Dans un contexte de montée des extrêmes droites, la CGT réaffirme son combat contre toutes formes de xénophobie et pour l’urgence de progrès social au bénéfice des populations.
En France, depuis la guerre d’Algérie, aucun gouvernement n’avait interdit une manifestation déposée par les centrales syndicales. Après avoir tenté la déchéance de nationalité, instauré l’état d’urgence, usé du 49.3, le gouvernement s’est enfoncé dans l’autoritarisme en interdisant la manifestation du 23 juin. Malgré les menaces, les valses hésitations d’un gouvernement aux abois, les 7 organisations syndicales opposées à la Loi travail ont imposé les manifestations et rétabli les salarié-es dans leur droit légitime et constitutionnel à manifester.
Le gouvernement n’a plus que le bâton pour continuer à imposer une loi antisociale rejetée par une majorité de la population. Nous étions massivement en manifestation en juin, dont la mobilisation historique du 14, et nous ne nous tairons pas!
La présentation par M. Parent des « lignes directrices de la DGFIP » serait juste grotesque dans son style si elle n’était destructrice dans son application. Les restructurations s’enchaînent, le manque d’effectifs s’accentue. La souffrance au travail n’a jamais été aussi forte. La perte de proximité s’aggrave pour les missions et nombre de sites sont supprimés. Après la déclaration par internet, la suppression du numéraire est programmée, tout comme l’accueil uniquement sur rendez-vous et la dématérialisation du paiement de tous les impôts. L’industrialisation des tâches de travail s’accentue, l’abandon de missions est présenté comme « la » solution .
Voilà la négation même des principes de service public. Nous exigeons les moyens pour effectuer l’ensemble des missions !
C’est pourquoi la CGT Finances Publiques appelle les agent-es de la DGFIP à poursuivre l’action pour l’abandon de la Loi travail, et à développer les actions à la DGFIP en s’appuyant sur les actions initiées dans certains départements.