Pour justifier les suppressions d’emplois, la direction vient de mettre au point un nouveau stratagème : rendre physiquement impossible le comblement des emplois vacants.
– 1ère étape : laisser des postes vacants
– 2ème étape : accroître leur nombre
– 3ème étape : installer les services dans un espace de travail réduit
– 4ème étape : supprimer, faute d’espaces disponibles, les postes laissés vacants
C’est ce qu’ont à subir aujourd’hui les collègues de la Division Paye. En 2011, les vacances représentaient 6% de l’effectif, en 2016 13 %. À compter du 1er mai 2016, les agent-es des SLR (Services Liaison Rémunération) verront leur surface de travail réduite de 24 %. Car les SLR, qui étaient répartis sur 3 plateaux (et une appendice) de 806 m2, devront travailler sur 2 plateaux de 611 m2. Comme la surface de travail par agent-e sera inférieure à 10 m2, les 13 % de vacances ne pourront être comblés.
Bien que de nombreuses études aient démontré que le travail en open-space a de lourdes répercussions sur la santé, et qu’au-delà de 20 agent-es par plateau, ils sont voués à l’échec… bien que les collègues des SLR aient pointé, via le DUERP, les nuisances occasionnées par les open-spaces, la direction s’entête.
Comme plusieurs baux arrivent à expiration, il faut dégager de l’espace. Comme la taille de la Division Paye est importante (en théorie 89 agent-es dont une chef de division), la possibilité de supprimer des postes y est plus facile.
Face à cette situation, les agent-es de la Division Paye ont interpellé le DRFIP, qui se devra de répondre favorablement à leurs requêtes.
Le Pavé de Paname – n° 28