Suite au CTPD du 17 mars 2011, ayant abordé, entre autre, la question des ponts naturels, un courrier circule dans des services et accuse les sections CGT, Solidaires et CFDT, de « s’immiscer dans la gestion des services en lieu et place de la Direction », tout en ne retranscrivant volontairement qu’une partie de nos déclarations en CTPD.
Nous rappelons la position de la CGT Finances Publiques à Paris exposée en CTPD le 17 mars relativement aux ponts naturels :
– 1/ Tous les agents doivent pouvoir gérer librement leurs congés, dans un cadre souple de plans prévisionnels (qui doivent être établis collectivement au sein des services) et dans le respect de la continuité du service public (à la DGFIP il peut y avoir présence de moins de 50% car c’est la notion de « nombre suffisant d’agents » qui est appliquée).
– 2/ Si la Direction décide d’imposer des ponts naturels, ils doivent être couverts par des autorisations d’absences et ne doivent pas être pris sur les congés des agents.
3/ Nous dénonçons les cadencements imposés de fait aux agents et refusons toute mise en place de zones « blanches, bleues, rouges… ». Les charges de travail des secteurs d’assiette en cours d’émission accélérée sont inacceptables. C’est aux agents de choisir leurs jours de congés dans le cadre de plans prévisionnels (+ absences non-prévues), même en période d’émission accélérée, ce n’est pas à la direction de choisir pour eux !.
En conclusion :
La CGT œuvre pour la défense des agents et de l’ensemble du monde du travail.
Si des élections professionnelles se profilent pour l’automne 2011, déterminant les nouvelles représentativités syndicales au sein de la DRFIP, cela ne justifie par pour autant des méthodes accusatoires entre les différents syndicats présents au sein de la DRFIP. La CGT réaffirme sa volonté de rechercher chaque fois que c’est possible l’unité d’action !